le voila ! lé rvenu ! létépamor !
problèmes informatiques, courrier en retard, bagages pour 6 mois etc.
malgré la connexion à 256K° (qu'on peut chiffrer 32K° depuis qu'une fibre optique a été cassée par un chalut en Méditérranée fin décembre), l'ordinateur naze remplacé par un mini Acer aspire one
au pied levé aujourd'hui, je vais essayer de rattraper le retard
Dans les jours qui viennent, vous aurez des choses sur le sucre, sur le café, l'esclavage, moumoutes et bonchiens entre autres.
C'était donc hier 15h45 à Orly sud le décollage avec le même Boeing 747-400 Corsairfly que le 30 juillet et le 24 décembre. La conclusion s'impose : pour avoir un
hublot et l'avoir du bon côté (gauche dans le sens métropole/Réunion, droit dans l'autre sens), il faut arriver dans les 1ers à l'enregistrement. Ajoutons que le vol de nuit n'est pas idéal pour
les photos et je choisirai un AR en juillet-août prochain qui profitera de l'expérience acquise.
Les 1ers vols commerciaux du 747 remontent à janvier 1970. Boeing avait pris des risques financiers, avait fait des choix techniques audacieux et il a finalement remporté un succès commercial de
35 ans jusqu'à la sortie de l'Airbus 380. L'avion pouvant emporter le plus grand nombre de passagers (580), avant l'A380, c'était lui.
Pendant la plus grande partie du vol, les passagers peuvent lire sur un écran l'altitude, vitesse, la température extérieure, la durée de vol restante avec mise à jour permanente et des infos
données par le commandant de bord au micro :
altitude entre 28000 et 37000 pieds (entre 9000 m et 12000m), vitesse entre 577 mph et 670 mph (entre 930 et 1130 km/h selon la direction du vent), une température moyenne de moins 50° avec pointe à moins 59° en sortant du continent africain au niveau de Djibouti (équateur)
décollage à 310 km/h
poids à vide : 180 tonnes
130 tonnes de kérosène embarquées (400 passagers seulement aujourd'hui alors que le 747-400 peut en contenir 600), 110 tonnes seront consommées en vol
Polluant, gourmand, bruyant, le 747 est en fin de vie. Mais quand je me souviens de mon voyage avec sac à dos en Asie du sud-est pendant tout l'été 1974 (injoignable) grâce à lui, je dis Merci aux ingénieurs de Boeing.
Pour cette fois, ce sera donc une promenade dans les nuages et seulement les premiers et derniers moments de la balade. Dans la navette Air France qui m'emmène à 9h vers Orly, le thermomètre extérieur indique 4°C.
doucement ! c'est ma valise !
quand le ciel bas et lourd ...
c'est parti mon kiki (pour 11h de vol)
c'est la ouate qu'elle préfère
c'est la ouate
avec le mouvement de l'avion (1000km/h), son roulis, le mouvement des nuages et
la rotation de la terre, le soleil se couche à l'ouest, se relève, se recouche, se rerelève, se rerecouche : moment de pureté absolue au-dessus de Malte (vers 21h hier)
5 ou 6h plus tard, au niveau de Mayotte, il se relève pour de bon à l'est
moins 59°
ça y est on voit Le Port
la descente se poursuit vers Gillot / Ste-Marie
on est posé, inversion des réacteurs
attente des bagages
c'était ce matin, à 6h, heure rényonnaise. Il fait 26°