lundi 22 février, 20h 55, Orly
c'est parti pour Saint-Denis
avec 2 X 23 kg de bagages soute
et non pas 2 X 26,5 comme l'indiquait la bascule de l'employée Air France ; longues palabres et pesées avant qu'elle admette que sa bascule était fausse
les 3 derniers mois ont ressemblé à une course d'endurance : achat et configuration de matériel informatique ; voyage à Bordeaux pour récupérer vêtements, livres, ordinateur, disque dur ; commande de manuels scolaires ; traitements médicaux ; démarches administratives (passeport, retraite, impôts) ; billets d'avion ; visa ; réservation d'hôtel ; dépassement poids max bagages entre Tana et Diego
9h plus tard, le soleil se lève au-dessus des Comores, réveil assuré par petites mèches de duvet austral
jeudi 23, 10h40, dans l'aéroport Gillot, j'achète une puce SFR.re et je prends la navette pour St-Denis
je porte mon manteau et mon pull à la main, il fait 30°
à Saint-Paul, je donne mes 2 grosses valises à Joël S, mon ex-collègue d'anglais, et file dans un autre car jaune vers L'Entre-Deux où m'attendent mes amis Dominique G et Lydia C.
Les manguiers de leur jardin sont accablés par le poids de leurs fruits
Le lendemain, visite à Dadapierre à Terrain fleuri (Le Tampon)
Puis Lydia m'emmène au Gol où Véronique me récupère et me conduit chez elle.
Soirée gaie pour tout le monde : les enfants de Véronique et de son mari, Amandine et Kevin venus de La Saline, Vincent et moi. Retrouvailles.
Mais aussi : bruits d'hélicoptères, 5è nuit d'émeutes. Ci-dessous : le projecteur d'un hélico braqué sur les casseurs (photo prise depuis la terrasse où nous mangeons)
Samedi 25
j'ai dormi chez Amandine et Kevin. Petit moment au marché de Saint-Paul
Un Martin triste pousse sa complainte pendant notre repas.
puis je me rends à la Bobine, un restau de l'Ermitage où j'ai rendez-vous avec une douzaine de collègues du lycée
le coucher du soleil et le lever de la lune sont envoûtants
repas créole
le dossier de demande d'émission d'un timbre à l'effigie de Parny (pour le bicentenaire de sa mort en déc 2014) s'épaissit
la lune presque sur le dos avec Vénus au-dessus
j'ai dormi chez Marielle, près de la piscine
Dimanche je vais voir Nicolas Chauvin dans son atelier et je dors chez Joël. Lundi matin tôt c'est reparti avec les grosses valises en car jaune vers Gillot. La descente sur Tana se fait sous la pluie.
1er véhicule rencontré en sortant d'Ivato : une 2 cv évidemment
nouveau changement de puce de téléphone
Le lendemain, en montant vers le Rova pour aller chez Johary et Sophie, je tombe sur une 203 et une 403.
Ma rencontre avec Johary et Sophie reste si importante qu'elle fait l'objet de l'article suivant (carnet de voyage 3). Néanmoins, je poste déjà 3 ou 4 photos de livres qu'ils ont conçus afin de faire connaître leur remarquable travail
d'éditeurs (éditions Dodovole).
Toujours mardi 28, j'achète une vingtaine de livres de littérature jeunesse bilingues aux Editions Jeunes Malgaches pour les lionceaux et je rejoins l'auberge du Manoir Rouge.
Mercredi 29, mon Boeing rejoint bien Diego sous les trombes d'eau d'Irina, mais après avoir bien secoué ses passagers et frôlé les toits, il vire sur l'aile et remets les gaz. Nouvelle nuit à Tana.
Enfin le 30, je suis à Diego. Nuit chez Yvette.
Jeudi 1er, je trouve un hôtel sympa : La Belle Aventure.
Edwige et Oliva m'y rejoignent et je leur remets leurs cadeaux des amis réunionnais.Je vais vite payer la cotisation SMIDS d'Edwige (Sécu).
en sortant de chez Edwige, rencontre avec ce petit baba très sage assis au milieu de la rue
nous partons en took-took chez Judiane pour que je voie mon filleul Dylan ; Oliva s'est placée à côté du conducteur.
La crise économique et politique est telle à Madagascar, qu'en dépit de la hausse des carburants, le prix des taxis baisse, du moins à Diego : 500 Ar au lieu de 1000 Ar pour une course en 4L, 300 Ar au lieu de 500 Ar pour une course en took-took.
la basse-cour chez Judiane : une vraie leçon de choses CE/CM
et voilà le chef-d'oeuvre (1 mois)
vous avez deviné la question à laquelle je n'ai pu échapper : "n'est-ce pas qu'il ressemble à sa maman ?"