De El Mrabtin (2160m) à Tarzout (1900m) en passant par la pause déjeuner de Waouchki, les cultures reparaissent de plus en plus, et, comme elles sont prioritaires pour profiter de l'eau des ruisseaux, l'ensemble des batiments, des aires de battage et des greniers sont réalisés dans les pentes, là où il y a peu de terre, peu d'eau et beaucoup de cailloux. Aux céréales très présentes jusqu'à 2500 mètres (orge, blé, avoine), s'ajoutent du maïs, des légumes (pommes de terre, carottes, oignons, radis, aubergines, citrouilles), des fruits (pommes, figues, amandes, noix, pêches, arbouses), des plantes aromatiques (menthe, louiza = verveine, kosbor = coriandre), des fleurs (roses)
Le grand souci, ce sont les crues dévastatrices qui emportent toute la récolte et des mois de travail en quelques heures.
des panneaux photovoltaïques sont apparus depuis peu sur le toit de nombreuses maisons
sans doute le signe que des accus robustes et pas trop chers ont pu être mis au point, le signe aussi que sans cette électricité, il n'y aurait eu aucun achat d'abonnement téléphonique (même si les tel portables des opérateurs sont bon marché, c'est la consommation qui rapporte)
voici l'ardoise effaçable utilisée à l'école
Monchéri n'est pas au centre du système, néanmoins il est fier d'apprendre à lire
on aperçoit là-bas une bonne dizaine d'aires de battage rectangulaires
encore une école
nous avons rencontré un vieux jardinier né en 1936 qui se trouva obligé d'aller réparer les routes françaises dans l'est pendant quelques années, juste après la 2è guerre mondiale et avant la fin du Protectorat
il a droit à une retraite bien sûr, mais pour la toucher, il doit se rendre en France, ce qui est au-dessus de ses moyens bien sûr, et aussi du montant à toucher
ah oui l'administration française, elle n'existerait pas il faudrait l'inventer
la pause déjeuner est arrivée
après-midi de ce lundi 4 dans l'article suivant