Georges de la Tour fait-il interpréter à son
vielleur (musée des beaux-arts Nantes) des Chants religieux protestants comme ceux de ce violoniste rencontré devant la Poste de Tana ? Après m'avoir donné son accord pour la photo, il s'est
remis à jouer en s'appliquant. Peu lui importaient les journaux affichés à quelques mètres. D'abord gagner de quoi manger aujourd'hui !
Les bandes d'enfants mendiants me suivant pendant des centaines et des centaines de mètres chaque jour, je n'ai pu m'y habituer.
en route pour le concours de
beauté
ces 3 futures reines de Tana et
de Mada s'appellent Finoana, Fitiavana et Fanentenana.
quelle vie pour elles demain ? maman pourra-t-elle payer l'écolage ?
les étudiants en 3è année
d'Ecotourisme de l'ESSVA (Ecole supérieure spécialisée du Vakinankaratra) que j'ai rencontrés à Antsirabé le 22 janvier
quelques exemples de leurs
recherches : nouveaux circuits culturels à créer (stèles, sites royaux), développement du tourisme rural à Ilaka est, l'écotourisme moteur du développement zafimaniry, analyse marketing du dvt du
tourisme des richesses marines d'Ambodilaitra, sculptures vannerie et traditions festives betsileos, tourisme culturel et artisanal comme héritage et symbole de vie maromaniry, potentialité
touristique du Parc national Fandriana Marolambo, spéléologie etc.
Mais, même si Mary-Claude M.
qui les avait invités, leur a payé le pousse-pousse pour leur éviter les kilomètres à pied, les étudiants de l'ESSVA sont des privilégiés : le drame malgache c'est d'abord la non-scolarisation
d'un enfant sur deux. Cette petite fille est sans doute tirée d'affaire car ses parents ont réussi à payer l'inscription (dérisoire) au Centre Culturel Saint-Paul que vient de créer Mary-Claude à
Antsirabé. (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé (photo Mary-Claude M.)
Ecole primaire publique de
Ambohimena à Antsirabé
La classe de Jeanine (60
élèves)
Je suis incapable de traduire
le tableau. Vakiteny c'est Lecture. Liva, Lova, Laza, Lita et Lala sont les prénoms d'enfants. Lavitra etc. il est question de pays proche. Lemaka c'est une plaine. Lakan un lac. atsimo c'est
l'est.
Un grand merci (misaotra
[prononcer misotch]) à Jeanine, la maîtresse, pour sa gentillesse et son accueil ! et à Justin son mari ! (merci à Lisa qui m'a donné le bon prénom ! note du 9 novembre 2012)
Cet article paru il y a 3 jours
dans L'Express Madagascar est éloquent
L'Express de Madagascar (Antananarivo)
Des classes en sureffectif
Raheriniaina
3 Février 2010
Aux heures ouvrables, des jeunes en tablier et blouse scolaires, le cartable sur le dos, occupent les rues d'Antsiranana. Preuve que les parents envoient leurs enfants à l'ecole et on ne peut que s'en rejouir.
Mais tout médaille à son revers, surtout si l'on n'y fait pas attention.Tout dernièrement,des parents d'élèves se sont plaints de sureffectif dans les classes. Selon leurs dires, dans l'enseignement public surtout dans les collèges et les lycées, le phénomène dépasse l'entendement.
Il n'est pas rare que chaque salle reçoive une centaine d'élèves, sinon plus. Toutes les classes parallèles, au nombre de cinq ou six, sont logées à la même enseigne.
Non motivés
La cause se trouve dans les inscriptions et les admissions, où tout est permis, l'occasion faisant le larron. De plus, l'absence de contrôle, d'inspection et d'administration ne fait qu'aggraver la situation.
Les professeurs ne sont pas motivés pour recevoir 100 élèves serrés à trois ou plus par table-banc. Sans parler des milliers de copies à corriger. Maintenir un minimum de discipline dans la classe s'avère une véritable gageure.
Alors beaucoup d'enseignants se gardent bien de faire du zèle. Grâce à leurs absences répétées, les élèves goûtent malgré eux des avant-goûts des vacances.
Ce que j'ai observé plus d'une fois, c'est que les grands-parents (lorsqu'ils sont encore vivants) parlent français, les parents ne le parlent pas et les enfants parlent français et servent de traducteurs. C'est l'effet de la malgachisation forcée de Ratsiraka dans les années 80.
veloma ! (au revoir, prononcer [véloum])
mandra-pihaona ! (à bientôt)