Dans ce billet, de nouveaux documents pour approfondir
les recherches relancées sur Evariste.
D'abord cet arbre généalogique exposé dans le CDI du lycée Parny du 25 novembre au 18 décembre. Il a été établi par Léon de Forges de Parny dans les années 1970 à 1990. Evariste est au milieu. La
moitié inférieure de l'arbre, qui rassemble les descendants du poète, est exacte. La moitié supérieure (qui lui prête des ascendants nobles) est fictive.
la partie centrale de l'estampe de Levasseur (voir le
billet évariste parny 7 du 20 décembre)
détail de la même estampe (imprimée vers 1848)
On y lit que le Piton des neiges mesure 3600 mètres. Même en tenant compte de l'érosion, on est trop loin des 3070 m actuels : les relevés topographiques sont encore imprécis au milieu du
XIXè
dans le médaillon de droite : Bertin
dans celui de gauche : Parny
un indice de plus de la grande popularité de ces deux poètes au XIXè siècle
le grand nombre d'éditions des poèmes de Parny au XIXè
apparaît tout de suite lorsqu'on consulte les exemplaires conservés par la Bibliothèque Départementale de Saint-Denis et le Fonds Barquissau de la médiathèque de Saint-Pierre.
une édition de 1831 (tome 3)
(tome 1)
Les Galanteries de la Bible. Parny est encore
très lu en 1883.
Le Paradis Perdu, les Déguisements de Vénus, Les
Galanteries de la Bible (1805)
Cet article de 2 pages paru dans le Bulletin 36 de
juillet 1992 du Cercle généalogique de Bourbon réunit tous les lieux où s'est trouvé le poète de sa naissance à sa mort. Beaucoup de temps gagné donc, à qui voudrait partir sur les traces
d'Evariste, à Saint-Paul, Rennes, Paris, Londres, Pondichéry, Port-Louis, Croissy, Clichy, Montmorency. Il manque Rio de Janeiro et l'Afrique du sud.
Visite de l'expo le 11 décembre. De droite à gauche :
Robert Gauvin, Agnès Lafourcade, Dani Tioucagna, Jean-Claude Obadia et l'auteur de ce blog.