entre la baie de Sakalava et la baie des Dunes, il faut longer des sculptures dignes de laisser rêveurs tous les grands sculpteurs de tous les temps ; lorsque le Sable, l'Océan, le Vent et le Basalte se mettent d'accord eh bien ça déchire
chtonien, tellurique, supraocéanique, métaphysique, hypracosmique, au-delà de ce que Héphaïstos, Hadès et les Titans les plus cruels avaient rêvé
heureusement, tout près nous avons la tendresse de plantes gorgées d'eau pas toujours pourvues de piquants et offrant de toute façon un peu d'ombre
certaines font craquer les bogues de leurs fruits afin d'offrir des graines pour jouer à l'awalé
ici : un caesalpinia bonduc
encore des baobabs
sous les filaos de la Baie des Dunes : des vendeuses de paréos
des pachypodiums
le fruit du baobab (mmmmm)
mais que nous montre donc Richard ?
oui, des tortues !! il y en a partout (elles passent 99% de leur vie dans l'océan)
oui, là-bas, où l'eau est plus verte, c'est la mer d'émeraude
60 mètres plus bas, le petit phare du cap Miné, au bord de la Grande Passe
un des canons qui dominent la Grande Passe
L'association Ambre cite la revue Armée et Marine du 9 juin 1904 qui "déplore la vétusté et l’insuffisance des batteries de côte censées défendre la passe : « aux canons de 194, modèle 1893, prévus pour la batterie de Vatomainty et la batterie est d’Orangea, on a substitué des canons modèle 75-76; aux canons de 240, du modèle le plus récent, qui devaient armer la batterie du Cap Miné, on a substitué des canons modèle 70-81 sur affûts de casemate. On a utilisé un matériel que la Guerre avait fait construire en grande quantité et que sa médiocrité a fait proscrire des batteries de côte de la métropole ». C’est en grande partie en raison de cette « vétusté » que Diego Suarez a pu garder ses canons: en effet, ils échappèrent ainsi au « rapatriement »des canons coloniaux au moment de la Grande Guerre ! Ironie du sort, les canons de la passe, qui devaient fermer la baie à toute intrusion ennemie furent impuissants à arrêter les anglais lors de l’attaque de 1942".
le phare gardé par Hamadi
Strophantus boivini, appelé aussi Roupellina, avec ses fleurs orange et les lobes de sa corolle tordus en spirale
ensuite le retour jusqu'à Ramena se fait tout seul
dommage, c'est déjà fini