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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 19:59

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la plupart des rényonés montent et descendent chaque jour des centaines de mètres

on habite et on travaille rarement à la même altitude, on va dans les hauts ou dans les bas, on ne traverse aucune plaine

il est d'ailleurs impossible médicalement de cumuler le même jour des vols en parapente et de la plongée, voire un vol international

Avant-hier, je suis redescendu à pied de Trois-Bassins (780 mètres) où j'avais laissé ma voiture pour réparation jusqu'à la Casa Azul où j'habite (500 mètres). La coupe de la canne vient de commencer. Mon regard s'est donc naturellement posé sur les plumeaux si doux que les sabres vont trancher, vers le haut, l'azur, le soleil, le vent ... et les ailes d'Icare. Mon trajet est en effet survolé sans cesse par les parapentes qui s'élancent de la Chaloupe (800 mètres).

Le vent dans les hampes et les plumeaux des cannes, le vent dans les parapentes, le vent là-haut pour faire planer les papangues.

 

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qu'est-ce qui est le plus doux ?

la caresse du vent sur le visage du parapentiste ? celle du pinceau ou du fusain tentant de saisir le velouté du plumeau de canne balancé sur du canson ?

dans tous les cas, il faut monter

c'est dans les hauts que ça se passe

oser l'objectif Soleil

repeindre des tournesols après Vincent

défier la gravité

choisir l'apesanteur

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