Jeudi matin, départ à 5h. A la nuit glaciale succède la chaleur de la journée. Le sable s'infiltre partout. Jusqu’au Sénégal, au calvaire des postes de police, s’ajoutera celui des nids de
poule. Les mauritaniens, au volant de leurs Renault 21 Nevada ne ralentissent pas, ce qui expliquent le grand nombre de débris de pneus au bord des routes (pneus éclatés). Aucune signalisation
routière. Des animaux sur la route. Mais surtout, des ornières, des trous dans la chaussée qui menacent à tout moment les carters des véhicules chargés. Et toujours les interminables palabres aux
postes de police. A 50 kms de Rosso, un policier a exigé que je lui donne des cahiers et des livres pour ses enfants !
Rosso Mauritanie : je m’acquitte des 90 € de visa pour 2 entrées et en 2h30 j’ai terminé mes démarches.
Traversée du fleuve Sénégal et douanes sénégalaises : un agent intermédiaire chaperonne obligatoirement chaque voyageur français, et comme ce cicerone ne traduit jamais en français ses longs
entretiens en wolof, on est piégé. Toujours et encore il faut payer. Par exemple, 10 euros le passage en pirogue au lieu de 25 centimes. Pendant une heure mon guide va me faire croire qu’il
connaît des cyberboutiques pour ouvrir et imprimer mon pré-enrôlement (que j’ai dans une clé usb), mais à chaque fois, curieusement, soit il n’y a pas Adobe Reader, soit il n’y a pas d’internet
pour le télécharger. Tout ça pour me demander 30€ de backchich : 25 pour le chef des douaniers, 5 pour lui.
On n’en meurt pas, il y a des choses plus importantes, mais tout de même , quelle image du pays est donnée par ceux qui incarnent la loi ! Il est vrai que les touristes prennent l’avion
et ne voient pas tout ça.
Au Sénégal, les contrôles de police sont remplacés par des ralentisseurs. Fin du racket.
Arrivée jeudi soir à M’Borro (5600 kms). Accueil chaleureux dans la famille de Pape. Premières discussions avec Bodiel, instit de CM1.
Rosso Mauritanie : embarquement de la voiture
arrivée au Sénégal
Saint-Louis, la capitale coloniale
l'arrivée est proche