Si Hélène n'était pas allée retrouver son amant à Mayotte en repartant de Ramena début décembre 2010, elle n'aurait pas eu un retour retardé d'une journée à Paris à cause de la neige, elle
n'aurait donc pas rencontré Odile, sa voisine de siège, côté hublot, et elle n'aurait pas pu lui parler des poupons de Ramena.
Si l'amie d'Odile qui devait l'attendre à Orly avait pu revenir le jour suivant, Odile n'aurait pas dormi avec Hélène chez son frère.
Si Odile et Hélène n'avaient pas reparlé des CP lors de cette nuit commune, Odile rassurée et désireuse d'intervenir en milieu scolaire, n'aurait pas programmé un voyage à Ramena en novembre
2011.
Si Odile et Brigitte n'étaient pas venues aider Zina, Georgelain et Mickaël en novembre 2011, Mickaël et Georgelain n'auraient pas adopté le vélo aussi vite pour faire le trajet Diego/Ramena AR
chaque jour et je n'aurais pas dans mes valises le 24 août prochain des phares et feux rouges pour eux.
la planète est si petite que les femmes et les hommes y naissent, s'y croisent, y croissent, y meurent et puis recommencent
la planète est si sphérique que les journées n'y font que 24h on se demande pourquoi
la planète est d'un camaïeu si bleu que les femmes et les hommes croient pouvoir s'y perdre, s'y retrouver, s'y sauver, s'en sauver
la vitesse de rotation des planètes est un mystère sans fin
la planète tourne encore si vite que la lune croît, décroît puis recommence
les femmes et les hommes attendent le changement du cours des planètes, leur nouvelle cotation, pour oublier que derrière leurs histoires se cachent d'autres histoires
(toutes les photos de cet article ont été prises hier soir à Bonneuil-Matours 86)
(avions volant à 10 000 mètres sauf la dernière)