le blog de jean-claude jørgensen

la semaine du 15 au 22 mars fut réunionnaise
d'abord, ce panneau au bord de la piscine de Marielle à St-Gilles les bains : des requins vivent cachés dans cette piscine, ils sortent quand ils sentent le pipi (4 surfers croqués à St-Gilles en 2012)

cardinal à L'Entre-deux

Au Tampon, les enfants de Dadapierre ont ajouté un écriteau :
Debout camarade campeur
Le soleil est déjà haut à l'horizon
Sur les chemins toujours avec toi
Tes enfants et petits-enfants

A quoi sert l'orthographe ?
A faire la différence entre : "L'Entre-deux a ses morts pour la France" (L'Entre-deux ne rougit pas, elle a ses morts comme les autres) et "L'Entre-deux à ses morts pour la France" (L'Entre-deux rend hommage à ses soldats morts pour la patrie"

L'ascension du Dimitile est ponctuée de stèles

le vent
panse les blessures
de l'esprit et
comble de forêts par
milliers ses trous
de mémoire

griserie
vigile marron
la lumière du désir
à jamais s'infiltre dans
le fénoir du poème

une âme
cathédrale
accomplit le miracle
des lointains
confondus avec une
croix bleue

cardinal dans la lumière de l'aube

le cirque de Cilaos à 8h depuis le Belvédère
Dominique m'a accompagné
air pur
sons lointains
coqs
nous ne parlons pas
Lydia est là
dispersée

le Piton des neiges
témoin au-dessus

ronde des hélicos

les nuages arrivent

les dégâts du cyclone Dumile 2 mois plus tôt

près du camp marron, dans le Valamena, Sarlave la reine, le capitaine Dimitile et La verdure sont toujours là

la table d'orientation (1900 m)

les 3 salazes

Lydia, ce tec-tec chante pour toi

  tout ce qui reste de xxxxxx qui ...etc.

  ce crabe pris au zoom X24 était 10 mètres plus bas

il prenait toutes les 10 secondes des m3 de vagues sur la coquille et ça ne suffisait pas à l'arracher du rocher

mystères de la nature

  un peu d'ombre

  là-bas les tsingy nous attendent

  grains de sable violemment projetés par le varatraza, violence du ressac, courants dûs aux marées, écarts brusques de température, pluies, réactions chimiques, croissance de racines, tout se conjugue pour éroder le rivage

Article consacré à des "Journées différentes"

Donateurs, mécènes, parrains, marraines, simples visiteurs se succèdent au long de l'année, souvent discrètement, le plus souvent de façon spontanée et désintéressée, on oublierait presque de dire à quel point ils aident maîtres et écoliers à rester dynamiques et optimistes. A titre d'exemples : la visite de Guillemette et John (octobre), les journées de rentrée animées par le Lion's club Oulanga Maoré (septembre) et la Fête des Ecoles (janvier 2013)

On se souvient de l'article "naissance d'un CE2 à Ramena - coquillages 12" posté le 30 novembre 2012

Je ne disposais que de quelques photos transmises par Zina

En voici quelques autres, qui permettent de mieux apprécier le travail de Guillemette et John lors de leur passage fin octobre

acrylique

maman interviewée par la TV maoraise Kwezi le 1er septembre

(capture d'écran)

(capture d'écran)

Sandra, future directrice de la Maternelle (Monique prend sa retraite prochainement)

(capture d'écran)

(capture d'écran)

(capture d'écran)

(capture d'écran)

Fête des écoles ; ici l'EPP d'Ankorikely (capture d'écran, video = Zina)

Discours officiels, cortèges, activités sportives, plantation d'arbres, démonstrations de jonglage, repas en commun, autant d'onctions qui galvanisent les énergies et consacrent les missions d'éducation et d'instruction qui incombent aux familles et aux professionnels de l'école

(capture d'écran)

(capture d'écran)

(capture d'écran)

(capture d'écran)

(capture d'écran)

toupies vivantes : le jour de la fête des écoles, lioncelles et lionceaux se sont surpassés

(capture d'écran)

Ci-dessus : en CP

Chaque jour du 4 au 8 mars, Marielle et Audrey choisissent chacune un niveau et vont aider instit et enfants. De mon côté, je fais le tour des classes, à la recherche de questions matérielles : photographie de pages de manuels,  création d'alphabets (voyelles en rouge, minuscules/majuscules, attaché/script/batons), réparations (pitons, prises électriques, serrures), photocopies à prévoir, rangement matériel / manuels / inventaires, affichages, prise en charge d'enfants en souffrance etc.

L'article à paraître dans La Tribune de Diego en donne une idée :

SESSION DE FORMATION PEDAGOGIQUE A RAMENA
Du 3 au 9 mars, les lionceaux de l'école primaire de Ramena, les enfants de l'école maternelle, leurs maîtresses et leurs maîtres ont vécu une nouvelle série de journées passionnantes, instructives et riches d'avenir.
Marielle et Audrey, deux institutrices réunionnaises expérimentées, étaient aux côtés des enseignants chaque jour pour consolider leur formation professionnelle. Leurs efforts ont porté principalement sur les missions du métier, l'intérêt du travail en équipe, les emplois du temps, les progressions annuelles, les affichages, l'usage judicieux des matériels et des manuels et leur gestion. Marielle a animé une soirée consacrée à l'apprentissage de la lecture, occasion rêvée pour la douzaine de praticiens présents d'y voir plus clair dans ce moment-clé de la scolarité des 5-7 ans. Les deux formatrices et le conseiller pédagogique avaient apporté plus de 130 kilos de manuels et de matériels scolaires : depuis la série de dictionnaires jusqu'aux puzzles de 6 à 200 pièces, en passant par la pâte à modeler, la peinture acrylique, les ardoises, la boussole, le thermomètre, les cartes géographiques, les horloges, les albums, les clés usb dédiées à la Découverte du monde avec 2200 photos classées etc. Surtout, la correspondance commencée en 2010 entre les CP / CE1 / CE2 de l'école de Trois-Bassins (La Réunion) et les lionceaux de Ramena s'est échangée une nouvelle fois : moment magique où chaque enfant découvre qu'il est lu dans un pays étranger et qu'il doit faire connaître son propre pays. Moment de partage, d'amitié réciproque et d'ouverture à l'autre.
Rendez-vous a été pris en septembre et octobre, lors de l'ouverture du CM1, pour poursuivre la formation des maîtres, l'équipement de l'école, la poursuite de la correspondance mais aussi la recherche de nouveaux parrainages afin que cette belle aventure ne s'arrête pas. L'intérêt ultime de cette semaine de rencontres entre professionnels, c'était en effet de préparer l'avenir, de maîtriser la rapide croissance des effectifs, de prévoir les conditions grâce auxquelles les lionceaux et les maternelles réussiront leur scolarité de la Petite Section au CM2.

  en CE1

  CE1

  CE2

  leçon de malgache en CE2 avec maîtresse Michou

  recherche de combinaisons de syllabes en CP

  CE2

photo Audrey

photo audrey

photo Audrey

photo Audrey

photo Audrey

photo Audrey

leçon de chant (photo Audrey)

l'atelier lecture du vendredi (réservé aux enfants qui ont besoin d'aide en lecture)

ci-dessus et ci-dessus les enveloppes des CE2 : réponses aux correspondants de l'école de la Grande Ravine

j'emporte en effet vendredi 15 à La Réunion les correspondances CP, CE1 et CE2

  mercredi 13 et jeudi 14 : audition d'une candidate actuellement en poste dans une école française

le 9 mars : la salle de CM1

le 22 : je reviendrai de La Réunion avec 27 kgs de manuels scolaires et à nouveau le matériel pour couvrir tous les nouveaux besoins répertoriés : ardoises, colle acrylique, albums, jeux, adhésif, pâte à modeler, perles, sac infirmerie, gommettes, calendrier, etc.

A Madagascar, 150 centres et associations dépendent du financement du PAM pour approvisionner les cantines réservées aux enfants en situation de précarité.

AFP PHOTO / ANDREEA CAMPEANU

http://www.rfi.fr/afrique/20130218-madagascar-le-programme-alimentaire-mondial-reduit-son-aide-cantines-scolaires

A Madagascar, après des orphelinats, ce sont des cantines scolaires qui ne sont plus approvisionnées par le Programme alimentaire mondial (PAM). Face à la baisse des dons, le PAM est contraint d’étendre la suspension de ses programmes d’assistance. Depuis quelques semaines, certaines cantines situées en milieu urbain défavorisé ne reçoivent plus de nourriture. Reportage au sein de l'un de ces établissements, à Ampefiloha Ambodirano, un des quartiers les plus pauvres d’Antananarivo.

A l’heure de la récréation, pas de marmite de riz sur le feu de bois. Cela fait plusieurs semaines que le Programme alimentaire mondial (PAM) a cessé d’assister les 700 enfants du centre. « C'est vide, se désole son gérant. Avant, il y avait du riz, de l'huile, du maïs, et maintenant il n'y a plus rien. »

23/12/2012 - Madagascar / Enfance Madagascar : la pauvreté infantile atteint des sommets critiques 24/12/2012 - Madagascar / ONU Madagascar : le PAM suspend son aide alimentaire aux 30000 orphelins de l’île

Et sans nourriture, difficile de garder les enfants à l’école. « C'est triste, reprend le gérant de la cantine, parce que presque tous les jours, il y a dix ou quinze enfants par classe qui sont absents, à cause de ce manque de nourriture. Et par conséquent, les enfants vont aller mendier en ville. On les voit là-bas, maintenant. »

En manque de fonds, le PAM rogne sur ces interventions alors que l’insécurité alimentaire est en progression sur la Grande Île.

« Il y a surtout la persistance de la crise politique, le ralentissement économique, des pertes d'emplois, explique une spécialiste de la Grande Île, donc tout cela augmente la vulnérabilité des familles. Et le comble, c'est qu'au moment où le PAM doit renforcer son assistance, les ressources allouées au PAM diminuent. » A Madagascar, plus d’un habitant sur trois mange moins de deux fois par jour.