Comme j’ai, pour justifier ce billet au moins trois raisons, il y en aura bien une qui vous agréera.
Je commence par la plus importante à mes yeux : bon retour de vacances à ceux qui en ont pris ! La reprise, ce n’est jamais facile. Mes collègues de la Réunion rentrent lundi prochain mais pas moi. Eh oui, une petite anesthésie générale, deux béquilles pour le mois, rien de bien méchant.
Ça m’a permis de créer des catégories. Avec 292 articles, ce blog était devenu un capharnaüm. J’ai ajouté aussi un certain nombre de liens dont celui d’Aimelle. Comme tu as pris Over-blog, je te préviens : en créant « Créole 5 » à l’instant (annonce corsairfly), j’ai constaté qu’on ne peut toujours pas déposer un fichier son. Il faut continuer à télécharger son fichier dans un site perso avec flashFXP ou filezilla puis déposer un lien avec des balises.
charcuterie boucanée (photo prise dans le service d'orthopédie)
Deuxième raison : j’encourage les rényonés à aller voir l’expo arabesques et entrelacs à la villa du Général 49 rue de Paris à Saint-Denis. Le musée MADOI (musée des arts décoratifs de l'Océan Indien) expose en effet jusqu'au 6 septembre une sélection d'objets d'art, de textiles et de meubles sur ce thème. Il s'agit en fait de montrer la lignée de la culture persane en Inde moghole, la prépondérance du répertoire textile issu de l'art du tapis noué et ses correspondances (et ses emprunts) dans l'art du meuble. Le commissaire est Thierry-Nicolas Tchakaloff. J’en reparlerai.
Troisième info :
Quatre ministres du gouvernement fédéré de l'île comorienne de Grande Comore ont été condamnés, mardi 11 août, à des peines de prison ferme pour "violences et voies de faits" par le tribunal correctionnel de Moroni, un verdict qui illustre les conflits de compétence qui secouent depuis des années l'Union des Comores et opposent les trois îles (Grande Comore, Anjouan et Mohéli), dotées chacune de leurs propres institutions, à l'Etat fédéral.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/12/quatre-ministres-comoriens-condamnes-a-de-la-prison-ferme_1227769_3212.html
Le responsable de la sécurité intérieure, Mohamed Abdou Mhadjou, s'est vu infliger une peine de six mois, dont quatre fermes, pour avoir ordonné d'enfoncer une porte du commissariat central de Moroni lors d'une tentative pour remplacer des policiers qu'ils accusaient de "connivence" avec le gouvernement central par des officiers fidèles à l'autorité de l'île de Grande Comore.
CONFLITS DE COMPÉTENCES ENTRE LES GOUVERNEMENTS LOCAUX ET L'ETAT FÉDÉRAL
Les responsables de la santé, de la production et de la justice du gouvernement fédéré de l'île, Boina Ousseine, Said Ahmed Said Soilih et Youssouf Mohamed Boina, ont eux été condamnés chacun à six mois de prison, dont trois fermes. Plusieurs autres cadres de l'administration de l'île ont également été condamnés à des peines de prison avec sursis. Le procureur de la République Azad Mzé avait requis lundi 8 à 12 mois de prison ferme contre les quatre ministres, arrêtés vendredi.
Le 17 mai, les Comoriens ont adopté par référendum une révision constitutionnelle allongeant le mandat du président de l'Union de quatre à cinq ans et réduisant les pouvoirs des présidents des trois îles pour en faire des gouverneurs. Cette révision n'a pas éteint les conflits de compétence : le ministre de l'intérieur de l'Union, Bourhane Hamidou, a récemment déclenché une polémique en annonçant sa décision de nommer de nouveaux préfets, habituellement désignés par les autorités de chaque île.