Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 16:39

 

P4241973.resized

Quelques fruits dont je n’ai pas encore parlé et d’autres dont j’ai déjà parlé. Il m’en manque encore, le jamblon par exemple. Mais patience.

Le chérimolia est un délice. Il croise la zatte, le coeur de boeuf et le corossol.

 

P4241974.resized

Kakis

 

P4241975.resized

Fruits de la passion à 4€ le kg

 

P5242535 (Large)

pommes en l'air

 

P4251978.resized

En haut à gauche des goyaviers, en bas à gauche des chérimolias, en haut au centre des pommes en l’air, au milieu au centre 3 kakis et un combava, à droite 3 caramboles, en bas à droite une goyave, en bas au centre un gros kaki.

La pomme en l'air s’appelle aussi l'hoffe. Cet igname bulbifère s’appelle masako en Guyane et dans les Antilles, pomme Edward aux Seychelles. C’est une plante grimpante originaire d'Afrique de l'Est qui donne des tubercules aériens qui se consomment comme des pommes de terre.

Dans la médecine traditionnelle malgache, sa pulpe séchée est utilisée contre les plaies, blessures, furoncles. Merci à Marie-France de m’en avoir donné quelques-unes !

 

P5222522 (Large)

Des zévis (même nom à Diego-Suarez)

 

P5242533 (Large)

les zévis qui poussent dans mon escalier

 

P5222523 (Large)

Des jujubes (texture et goût de la pomme)

 

 

P5232524 (Large)

Mes invités d’hier ont eu droit à une papaye, des caramboles, des fruits de la passion, des goyaves, des mangues josé, un ananas.

 

P5232529 (Large)

et des goyaviers

 

10 05 24 - Copie

John et Guillemette m'ont préparé ce petit dej ce matin (papaye, gato-patate, kiwi, ananas, carambole, banane, goyave, pain d'épice de Milie)

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 07:38
coeur de boeuf
C'était le 4 septembre dernier, un petit tour du Petit Marché de Saint-Denis

Ce blog s'arrête jusqu'au samedi 24 octobre. Je pars en effet à Mada demain matin aux aurores (Diego, Tana, Fort-Dauphin) et je sais qu'il me sera difficile de me connecter suffisamment pour bloguer. Enfin, on verra.

papayes
mangues rougail
evis
bibasses (nèfles)
pépinos
mangues carottes
le vendeur a tenu absolument à poser avec sa radio
et Madame aussi
Adèle est célèbre
mais c'est logique : elle a guéri tellement de gens avec des zerbaz !
pour ma part, j'ai fait le plein de faham pour mon rhum arrangé et de plantes pour mon arthrose

Le Benjoin lutte efficacement contre la fièvre, la grippe et la toux. Les quintes de cette dernière peuvent-être terrassés par les forces et vertus du quinquina.

A chaque âge de la vie son remède ! Le curcuma sera administré à un « marmaille » alors que le bois de fer est recommandé en cas de fatigue chez l’homme mûr.

Les plantes ont aussi leur mot à dire dans le traitement de maux à caractère chronique. Par exemple, une décoction de prêle associée à du bois de [rénan], bue avec assiduité, fera baisser le taux du mauvais cholestérol. De même [l’arnette] est prescrite en cas d’arthrose.











Partager cet article
Repost0
25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 12:32

On commence ce petit tour au marché de Saint-Leu ce matin par quelques tisanes : vermifuge, prostate, problème urinaire, goutte, ostéoporose.

 

feuilles d'olivier, cumin, curcuma, géranium

 

tapioca, safran

 

mandarines péi

 

huiles essentielles : géranium, citron, cannelle, eucalyptus, sapin, kryptoméria, laurier, encens oliban, ylang ylang, vetiver

 

tisanes de l'est :

 

 

zattes

 

papayes

 

musicos

Partager cet article
Repost0
11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 17:12
avec Lacriz, on achète davantage au marché
faisons donc un petit tour au marché de Saint-Leu ce matin

fruit à pain 1,5€

brèdes chouchou 1€

avocats 3 pour 2€, fruits de la passion 4€ le kg, citrons bien juteux 5 pour 1€

ananas : souvent 1€ pièce

kaki : 3€ le kg

baba fig : 1€ le kg
Le bananier est une plante providentielle aux multiples usages : elle donne des fruits, des feuilles (assiettes ou emballages alimentaires), des fleurs appelées baba fig et le coeur du "tronc", haché, est aussi comestible (goût proche du coeur de palmier). Le bananier a même des vertus médicinales.

On peut aussi comme moi, avoir la chance d'avoir des babas figs dans son jardin. Dans ce cas, on file dans sa cuisine et on prépare un carri de baba fig.

Pour faire un bon carri de baba fig, il faut :

du porc boucané (du lard fumé en métropole)

8 belles fleurs de bananier non amères
4 oignons
2 grosses tomates
2 gousses d'ail
1 branche de thym
1 cm de racine de gingembre
1/2 c. à café de curcuma
2 C. à soupe de vinaigre blanc
huile et sel

1/ Faire bouillir dans deux eaux différentes le boucané puis le couper en dés

2/ Enlever les pétales violets des fleurs jusqu'à la partie centrale, jaune. Emincer ce coeur en lanières et les laisser tremper dans de l'eau où l'on aura ajouté les deux cuillerées de vinaigre. Ce trempage, d'au moins deux heures, a pour but d'éviter l'oxydation. Rincer soigneusement. Placer les fleurs émincées dans une casserole d'eau froide légèrement salée. Porter à ébullition et l'y maintenir 3 minutes. Bien égoutter.
3/ Emincer finement l'oignon et couper les tomates en petits dés. Piler les gousses d'ail et la racine de gingembre pour obtenir une pâte.
4/ Dans une cocotte à fond épais, faire chauffer une cuillerée à soupe d'huile, y faire blondir l'oignon. Baisser le feu, ajouter la pâte d'ail, le gingembre et les dés de boucané, remuer. Ajouter ensuite la tomate et la poudre de curcuma, remuer. Ajouter enfin les fleurs de bananier émincées et la branche de thym. Allonger le jus d'un verre d'eau. Saler.
5/ Couvrir et porter à ébullition, puis laisser mijoter à feu doux 20 à 25 minutes en remuant assez fréquemment. L'eau doit s'évaporer.

Ce cari baba fig se servira avec du riz blanc, mais elle pourra aussi servir de légume d'accompagnement auprès de bien d'autres caris (viande, poisson..) ou même d'un rougail saucisses ou d'un massalé cabri

(recette inspirée de :) http://www.indereunion.net/utile/recet/babafig.htm

Partager cet article
Repost0
14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 15:22

Aujourd'hui, pour illustrer les ravages des passions, nous prendrons 3 exemples :

 

1/ La route du littoral a été réparée en un temps record et j'ai pu aller à Saint-Denis mercredi dernier en 1h 45. A l'aller seulement. J'ai dû passer par la route de La Montagne pour revenir le soir, ce fut beaucoup plus long. Cette ancienne route construite au milieu du XIXè siècle a été le seul lien entre Saint-Denis et le reste de l'île jusqu'en 1963. Jacques le fataliste dirait : « sans Gael, vous n'auriez pas eu les 3 photos suivantes ». Un cyclone peut avoir du bon.

 

 

 

Le même jour, je suis allé au Jardin de l'Etat comme vous l'avez vu, je suis aussi allé au Petit Marché où j'ai pris ces quelques photos.

 

cocos péi

 

pipangaille

 

margoze

 

grains

 

citrouilles

à noter que ce que nous appelons melons ici s'appelle pastèques en métropole

 

fruits de la passion

 

2/ Avant-hier, 13h, voulant quitter le lycée, je constate que l'humidité a eu raison du démarreur de ma Focus d'occasion : cloc-cloc. Ni une, ni 2, un peu de poussette, je monte en marche, je « choke », et le moteur démarre devant le portail. Mon collègue d'histoire-géo est là aussi, avec sa belle Peugeot coupé toute belle toute neuve. Pas pour longtemps. Voilà tipa que par pure distraction, il ne voit pas le plot métallique installé près de l'entrée et il l'encastre dans sa belle auto, tout seul comme un grand. Radiateur crevé, beaucoup de dégât. A pied pour plusieurs jours. De mon côté, je ne perds pas de temps, je file à Saint-Pierre chez mon garagiste, à 50 kms, sans caler. Il m'annonce qu'il n'a pas la pièce, qu'il faut laisser la voiture, mais qu'il n'a aucun véhicule de remplacement et que par téléphone il n'a pu trouver aucun véhicule de location sur Saint-Pierre. Il faut pourtant que je fasse 6h de cours le lendemain à Saint-Paul. Devant nous, beaucoup d'épaves. A force de prières intérieures, le miracle a lieu : je reconnais là-bas la Pony Hyundai prêtée début août une semaine. « Mi veu la Pony ». « La pas batri ». « donne a moing la Pony, mi paie le batri, c'est moins cher que 5 jours de location ». « La pas essuie-glace ». « Mais il ne pleuvra pas ». « Manu, va chercher un batri pour la Pony pour le monsieur ».

Bien sûr, pas de serrures, pas d'amortisseurs, pas beaucoup de frein, tout flotte, tout vibre, une trajectoire à 50cm près, mais ça roule.

Si mon collègue d'histoire-géo savait : c'est vraiment injuste.

 

 

 

3è exemple

Et puis je me suis rappelé, il y a une semaine, les 1S et les 1ES m'ont dit avec un grand sourire : « monsieur, monsieur, La Belle Personne passe à Saint-Paul !, on va aller le voir ! ». Ils s'étaient souvenu que je leur avais signalé en décembre la sortie prochaine du film de Christophe Honoré, inspiré de La Princesse de Clèves ! En 2006-07, en 2007-08 et à présent en 2008-09, les lycéens m'ont donc donné la preuve qu'ils aiment ce roman qui parle si bien d'amour. Savent-ils que ces derniers jours, ont eu lieu des lectures publiques du roman en non-stop devant le Panthéon et dans plusieurs grandes villes ? Je ne sais pas. Mais traiter d'imbéciles et de sadiques les concepteurs d'un sujet de concours d'Attaché parce qu'ils ont mis l'un des plus beaux romans de langue française au programme de ce concours explique qu'il figure dans un aussi grand nombre de listes de bac de français aujourd'hui. Les ventes du roman explosent. Déjà, en son temps, Diderot se réjouissait des mesures de censure qui frappaient ses ouvrages, elles assuraient immanquablement leur promotion. 

Partager cet article
Repost0
3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 16:59

Depuis 10 jours que je roule à nouveau sur le caillou, je n'en finis pas de constater à quel point je ne reconnais pas les paysages du premier coup. Chaleur (32° dans la journée à St-Leu) et  pluies abondantes et la végétation devient  exubérante. La canne a beau avoir été coupée en octobre-novembre, elle repousse vite pour la campagne de coupe d'automne (mai-juin)


Deux cyclones ont ravagé le sud et l'est de Mada les 19 et 21 janvier. Depuis ce soir, la Réunion ne peut plus se dire épargnée. Voici le bulletin météo officiel :

"La Réunion est en préalerte Cyclonique depuis 18 heures ce mardi. Il est conseillé de se tenir régulièrement
informé de l'évolution de la situation.
La Tempête Tropicale Modérée "GAEL" 997 hPa était située à 16 heures locale par 17.6 Sud et 63.3
Est, soit à 875 km à l'Est-Nord-Est de La Réunion, avec un déplacement Ouest-Sud-Ouest à 25
km/h.
Le flux s'oriente au Sud-Sud-Est et commence à se renforcer mercredi en cours de journée."

Faites le calcul, dans 35h, jeudi matin, Gael sera peut-être là. Mais j'ai mes réserves d'eau, mes bougies et du rhum arrangé ;-))

Sinon, l'été austral, ce sont aussi de nouveaux fruits :


les longanis : très ressemblants aux letchis d'aspect et de consistance, en un peu plus sucré, avec un petit de goût de poire, de vanille et de cannelle


les calebasses (se mangent avant de devenir des instruments de percussion)

les noix de coco bien sûr (ci-dessous et ci-dessus)


les pitayas
très joli, idéal pour les cocktails ; pulpe blanche à grains noirs, goût agréable peu marqué


Partager cet article
Repost0
30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 10:13

à tous les coins de rue actuellement : un marchand de letchis

en 2 semaines le kilo est passé de 10 à 1 euro

toutes les photos datées ont été prises dans mon jardin


août (photo : John)


28 septembre


4 octobre


9 octobre


12 octobre


17 octobre


19 octobre


21 octobre


25 octobre


28 octobre


1er novembre


4 novembre


8 novembre


12 novembre


18 novembre


22 novembre


26 novembre


29 novembre


30 novembre









Les letchis veulent faire leur place au soleil

CLICANOO.COM | Publié le 12 novembre 2008

Alors que les premiers letchis arrivent timidement sur les étals dans la région Est, la chambre d’agriculture espère en exporter 250 tonnes cette année. 2008 verra la plus grosse vague de letchis "Label Rouge" prendre l’avion pour le marché de Rungis en métropole. Mais dans les vergers, les planteurs de fruits rouges ne voient pas l’avenir en rose…

 

"On a les meilleurs produits mais les politiques jouent sur deux tableaux. Ils ont un discours ici et des intérêts à Madagascar… Alors, tout est saboté !" En matière d’exportation de letchis, Benjamin Elma le reconnaît lui-même : la situation l’énerve… Et il y a des jours où il est proche du découragement ! Mais l’amour de son métier finit toujours par l’emporter. Du moins, pour l’instant. Cela fait une bonne vingtaine d’années que le Saint-Rosien exploite des vergers de letchis. Il va commencer à récolter dans une semaine. Des tonnes de letchis qui s’écoulent, pour environ un tiers, à l’export. Le reste ? "Il y a une partie qui est vendue sur le marché local aux bazardiers, une autre partie au secteur agro-alimentaire…". Sans oublier ce qui pourrit aux champs. Et ce n’est pas la plus petite quantité. Selon Benjamin Elma, président du GIE Réuni-Fruit, trois mille tonnes de letchis restent dans les champs, faute d’écoulement.

SÉCURITÉ ET CONSERVATION

La Réunion produit environ 8 000 tonnes de letchis par an. "Le letchi ne nourrit pas son homme", affirme-t-il, plutôt pessimiste face à l’avenir. L’agriculteur a surtout les politiques dans son collimateur, surtout ceux qui ont des intérêts économiques et financiers à Madagascar. Il déplore le manque de volonté des politiques. "On a 450 techniciens agricoles. Ce n’est pas la matière grise qui manque, c’est seulement la volonté de faire…" La Réunion en a exporté 192 tonnes en 2001, 292 en 2005 et 246 en 2007. "On exporte moins de letchis qu’il y a une dizaine d’années", fait remarquer Benjamin Elma. Une situation d’autant plus inexplicable que les producteurs ont concédé des efforts en matière de conservation (le GIE Réuni-Fruit a mis au point un procédé de conditionnement qui maintient la fraîcheur des fruits pendant de deux à trois semaines), de sécurité, de qualité (travail sur le Label Rouge)…

VENTES PAR BALLOTS

Il y a deux semaines, la chambre d’agriculture a réuni les compagnies aériennes et les coopératives. Les besoins des uns et les disponibilités des autres ont été étudiés. "On souhaite faire aussi bien que l’année dernière, et même arriver aux 250 tonnes", souligne Yannick Véloupoullé, chargé de mission "Qualité" à la chambre d’agriculture qui annonce aussi "une grosse vague de letchis labellisés exportés". Cela fait environ dix ans que les exportations de letchis réunionnais stagnent autour de 200 tonnes par an, 300-350 en y ajoutant le contenu des colis familiaux de fin d’année. À la Réunion, des vergers ont été plantés en nombre à la fin des années 1980. Les agriculteurs étaient encouragés par les subventions du conseil général. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui déchantent. Au plus fort de la saison de production, fin décembre, le kilo de letchis se vend à un euro sur les marchés locaux. À ce prix-là, le coût de la récolte est à peine couvert. De quoi déchanter en effet… Dans les champs, tous les letchis ne sont pas à maturité. Benjamin Elma commencera la cueillette dans huit jours. Chez Raphaël Avice, associé-gérant de la SCEA Letchis, un groupement qui regroupe cinq producteurs de l’Est, on se donne encore deux à trois semaines d’attente avant qu’ils soient au point. Raphaël Avice exploite depuis plusieurs années cinq hectares de terres en letchis sur le terrain qui mène à sa ferme-auberge, “Les Orangers”. Il produit entre trente et cinquante tonnes de fruits selon les années. Cela fait dix ans qu’il exporte. Le reste de sa production est écoulé à la vente sur le marché local ou transformé… en letchis séchés (voir par ailleurs).Dans l’Est, les premiers letchis de l’année ont fait leur apparition il y a plus d’une semaine sur les étals de marchands ambulants, à 10 euros le kilo. Le week-end dernier, ils se vendaient à 6 euros au marché forain de Saint-André. Les amateurs achètent. Normal, quand on aime, on ne compte pas… "C’est toujours comme ça au début, mais après, ça va baisser !", promet un vendeur qui s’enthousiasme de la bonne saison. On a déjà vu le kilo à un euro sur les tables de Noël et c’est tant mieux pour les consommateurs…

Juliane Ponin-Ballom

 Une unité de conditionnement ? La stratégie d’exportation se heurtant aux limites des capacités aériennes, en fin d’année, la Cirest voulait surmonter ces obstacles. Elle entendait "renforcer le pouvoir de négociation de la filière agricole avec les compagnies aériennes et faire des concessions à la grande distribution", admettait il y a quelque temps Jean-Marc Nourb de la Cirest. La communauté de communes voulait également créer une unité de conditionnement et de transformation des fruits, visant à leur valorisation au-delà de la courte période de récolte. La nouvelle équipe, que préside Philippe Leconstant, gardera-t-elle ce projet ? L’avenir nous le dira…

 L’exportation de fruits menacée Les producteurs locaux d’ananas, letchis, mangues et fruits de la passion estiment que si rien n’est fait, l’exportation connaîtra un rapide déclin dans les mois et années à venir. L’augmentation du coût des matières premières, la disparition de certaines aides à l’exportation jusque-là tolérées par l’Europe, les incertitudes liées à la signature des prochains accords de partenariat économique (APE) entre les pays ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) et l’Union Européenne sont autant de facteurs qui fragilisent la production locale et la rendent de moins en moins compétitive face aux pays de la zone.

 Écoulement dans les écoles Le développement de la commercialisation est possible selon Benjamin Elma, planteur à Bois-Blanc. "Comment les agriculteurs sont capables de programmer leurs productions pour les exportations et ne pourraient le faire pour la consommation locale ?", se demande le président du GIE Réuni-Fruit qui plaide pour l’écoulement quotidien de fruits locaux (letchis, ananas…) dans les écoles.

Des letchis séchés made in Réunion

La SCEA Letchis va encore exporter des letchis séchés cette année."On va commencer le séchage le 15 décembre, annonce Raphaël Avice. L’an dernier, on a exporté mais ce n’était pas terrible. On est également partis en Bruxelles !", fait-il remarquer. Comme les pruneaux ou les raisins, ils serviront à des préparations en cuisine ou en pâtisserie, ou encore pour des rhums arrangés. Grâce au concours du CRITT (Centre régional d’Innovation et le Transfert de Technologie), des essais ont été menés pendant trois à quatre ans. Le process a été calé comme il se doit. Le principe est simple : le letchi est séché pendant deux à trois jours dans un four industriel à basse température (le secret de cette température est jalousement gardé !). Une tonne de fruits est séchée par tournée. “Ça perd pas mal d’eau, environ 60 à 70%”. De 25 à 30 grammes initialement, le letchi ne pèse plus que 10 grammes. Une étude de marché a également montré l’intérêt d’une telle transformation. L’associé-gérant de la SCEA Letchis le sait : “Il y a un marché potentiel au niveau du consommateur ”. Seul souci aujourd’hui : l’apparence. Le fruit, une fois séché, est comme un letchi de plusieurs jours avec la peau noircie. Le travail pour trouver un packaging se poursuit. L’idée d’enlever la peau est également étudiée. Le fruit séché serait alors présenté comme le pruneau ou alors le raisin sec. Les débouchés sont multiples : pâtisserie (gâteaux, tartes), rhum arrangé, plats… L’industriel devrait également y retrouver son compte, notamment dans la fabrication de mélanges exotiques de fruits secs. Le groupement, qui avait envoyé des échantillons à des entreprises est prêt depuis longtemps et travaille en partenariat avec un groupement de métropole. Après tout, on mange bien des raisins secs, pourquoi ne mangerait-on pas les letchis ? L’avenir s’annonce plutôt optimiste. 90% des personnes interrogées dans le cadre de l’étude de marché ont affirmé, après avoir goûté au letchi séché, qu’elles étaient prêtes à l’acheter.



Partager cet article
Repost0
11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 17:31


réveille-matins


jaque


kayambs (un kayamb est rempli de cailloux qui ravissent les percussionnistes)


djembés



awélé (jeu africain, la règle est dans wikipedia), merci à Vacaloca !

jeu de société (malgache?)


il faut être deux. Au début : 2 cailloux ds chaque creux. On répartit les 2 cailloux un par un puis on emporte les 3 derniers qu'on répartit aussi etc.

J'ai noté un nom comme "joalaolé" mais impossible ce soir de vous en dire plus. L'inspecteur jorgensen mène l'enquête. (commentaires bienvenus)


manioc et coco


la vendeuse de friandises (crabe piment, piment farci poulet, porc piment, crevette piment, bonbon piment, samoussas poulet)


koko ou coco ?


rougay péi


rougay tamarin






coeurs de palmiers (palmistes)


lycéennes vendant des gateaux pour financer leur voyage à Mada


la dodo le la !


Partager cet article
Repost0
25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 19:40



Partager cet article
Repost0