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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 14:47

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Hier, c'était Taïbit

hier, jour de chance, des amis me proposent une rando que je n'ai jamais eu l'occasion de faire depuis 2008 : Cilaos-Marla-Cilaos par le col du Taïbit !

j'étais si déterminé pour faire une rando à La Réunion que début août j'avais acheté de nouvelles chaussures de rando, les avais longuement portées et le 23 août les avais aux pieds quand j'ai pris l'avion

Lever 5h, départ à 1100m, près de Bras rouge

nous sommes 9, un bon chiffre

 

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peu après le départ, le cirque de Cilaos derrière nous

 

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une heure avant l'arrivée au col, on aperçoit les 3 salazes

 

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les barbes de saint-antoine tamisent heureusement la lumière car le soleil tape

 

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bientôt : le col

 

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derrière nous : Cilaos

 

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devant nous : Mafate

 

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encore quelques minutes, et on change de cirque

 

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tant de voyageurs qui furent encouragés voire sauvés par ce petit autel

 

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notre groupe

seule une participante renonce et retourne à Cilaos avec sa maman

 

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la descente sur Mafate

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là-bas, bientôt : Marla (1400 m)

comme les autres, j'ai bu1,5l d'eau, je remplis mes bouteilles pour le retour et je mange mon sandwich

chance : pas de pluie

Cilaos-Marla-Cilaos : petite rando familiale idéale

un peu physique : +1000 -600 +600 -1000 mais si décontractée

 

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 18:56

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Banon

 

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au centre de Banon, sculpture de livres pour célébrer la très belle librairie "Le Bleuet"

 

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au-dessus de Banon, les martinets crient

ils voient tout, ils savent tout

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 18:38

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Rustrel près d'Apt : ses mines d'ocre, c'était ce matin

Il s'agit d'anciennes carrières d’ocre à ciel ouvert (crétacé) qui déclinent une vingtaine de teintes : blanc, écru, beige, jaune citron, or, orange, roux, rouille (Fe2O3), brun etc.
Gérées par des propriétaires et des bénévoles, elles témoignent d'un mariage réussi entre le passé des hommes (travail de l'ocre) et un milieu naturel apaisant, riche, coloré et très marqué par l'érosion, d'où la présence de cheminées de fées.

On laisse parler les images, les parfums (lavande, thym, romarin), le chant des oiseaux et des cigales

Paradis des oiseaux car on y entend le chant flûté du loriot (comme aurait dit la Duchesse de Langeais en parlant du Père Goriot) et on y voit des grimpereaux, ce passereau qui grimpe sur les troncs

 

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  derniers rails utilisés par les mineurs

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 21:48

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(crocus dans ma pelouse ce matin)


C'était hier. Par extraordinaire, le ciel était azuré on n'avait pas vu ça depuis des mois. En dépit d'une température de l'ordre de 4°, le canal de La Martinière s'est fait aimant à tous les sens du mot et nous voilà parti(s) (nous de modestie et/ou de majesté comme vous voudrez) pour 55 kms jusqu'à Frossay AR.

 

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Ce furent d'abord des foulques macroules (jusqu'à 9).

 

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Puis des cigognes dans la réserve du Massereau.

 

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Un passage d'oies sauvages

 

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Partout des montées de sève, des bourgeons gonflés, 1ères feuilles, 1ères fleurs

 

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Et puis ? apparition d'une Peugeot 201 ! Reuh reuh. Collision des années 30 avec l'éternité

La vie, c'est ça : cheval, Peugeot 201, bicyclette (mais j'aurais pu être à pied)

 

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Après l'éolienne du Carnet aperçue depuis Frossay, retour vers les buses de la tour de Buzay et surtout ses choucas

 

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C'est Corbeau (Jean-Pascal Dubost ; Katy Couprie)

mon amie Ghislaine m'a offert ce livre le matin même et elle ne s'est pas trompée : le vol des corbeaux vaut pour lui-même
croassement doux ou rauque
pause au 1er ou 2è étage, à l'intérieur du clocher de l'abbaye ou tout au sommet
envol par nuages ou au contraire seul, isolé, à en avoir peur, au-delà des limites aériennes admises, dans le défi des cercles excentrés, des orbites incalculables : direction et force du vent, position du soleil, moment de l'année, état des feuillages, situation des reflets dans le Migron, bilan des départs et des arrivées des migrateurs, paysage des nébulosités et qualité de l'azur

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 21:46

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comme dimanche 11, il y a 9 jours, j'ai rêvé 5h durant, à bicyclette, au milieu des feuilles mortes
Le Canal de la Martinière, mais aussi Couëron, Saint-Mars de Coutais (pour porter des roses à Clémence 94 ans)
ce furent des peupliers, des chênes, des bouleaux, des hêtres, des aulnes
ocre, beige, rouge, roux, brun, citron, or, orange, marron, rouille, sepia, châtain, brique, ambre, acajou, terre de sienne brûlée (Lefranc ou Bourgeois ce sont les mêmes marques que dans les années 60)

 

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Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre,
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs,
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes,
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.

Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d'oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement, du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
-- Le vent sauvage de Novembre ! --
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Les vieux chaumes, à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église,
Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent, comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.

Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d'ahan,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d'ahan,
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes ;
L'avez-vous vu, cette nuit-là,
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient, comme des bêtes,
Sous la tempête ?

Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.

Emile Verhaeren

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A pas lents et suivis du chien de la maison
Nous refaisons la route à présent trop connue.
Un pâle automne saigne au fond de l'avenue,
Et des femmes en deuil passent à l'horizon.

Comme dans un préau d'hospice ou de prison,
L'air est calme et d'une tristesse contenue ;
Et chaque feuille d'or tombe, l'heure venue,
Ainsi qu'un souvenir, lente, sur le gazon.

Le Silence entre nous marche... Coeurs de mensonges,
Chacun, las du voyage, et mûr pour d'autres songes,
Rêve égoïstement de retourner au port.

Mais les bois ont, ce soir, tant de mélancolie
Que notre coeur s'émeut à son tour et s'oublie
A parler du passé, sous le ciel qui s'endort,

Doucement, à mi-voix, comme d'un enfant mort...

Albert Samain Au jardin de l'infante : Automne

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Et puis, à quelques kilomètres de Saint-Mars de Coutais, dans les prairies inondées par le Tenu : des cygnes

 

Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont  pas fui !

Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté  la région  où vivre
Quand du stérile hiver a  resplendi  l'ennui.

Tout son col secouera cette  blanche agonie
Par  l'espace  infligée à l'oiseau qui  le nie,
Mais  non l'horreur du sol  où  le  plumage est pris.

Fantôme qu'à ce  lieu son  pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de  mépris
Que vêt  parmi  l'exil inutile  le Cygne.

Stéphane Mallarmé

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 19:31

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novembre
noir novembre il paraît que tu viens de novem (neuf en latin) : pour un mois qui commence par la fête des morts : quel humour
novembre mois des jours les plus courts, des accidents de la route, des décès, des chutes, des abandons
novembre mois des suicides
novembre merci de nous offrir l'occasion de rendre hommage aux suicidés
nous n'avons pas été à la hauteur de leur courage à refuser la vilénie humaine, à dénoncer les dégâts causés par la lie des homo sapiens, les definitely brain damaged : Gérard de Nerval, Virginia Woolf, Stefan Zweig, Paul Celan, Romain Gary, Jean Seberg, Jean-Joseph Rabearivelo, Nicolas de Staël, Mark Rothko, Gabrielle Russier, Gherasim Luca, Primo Levi, j'arrête là cette liste de victimes de l'abyssale bêtise de tant de nos congénères, liste qui fait honte au genre humain et qu'il serait si facile de rallonger
ce qui est terrible chez les survivants, c'est que certains s'arrogent le pouvoir d'interdire de se suicider ! ils imposent aux autres une sursouffrance, on ne sait au nom de quel droit
suicidés, cette promenade au Canal de La Martinière est pour vous.

elle est particulièrement dédiée à Marielle, prof d'éco gestion du lycée Malraux de Béthune, 48 ans, maman, TZR depuis 10 ans, qui se plaignait de ses classes surchargées, qui se disait oppressée par la hiérarchie de son établissement, et qui s'est suicidée le 21 octobre dernier ; sa dernière volonté, comme par hasard, était qu' "aucun représentant de l'Education Nationale ne soit présent à ses obsèques"
cette promenade commence par la chapelle de Bethléem, entre St-Jean de Boiseau et Le Pellerin
suicidés, cette foulque macroule, ce grèbe, ces feuillages, ces fruits rouges, ces reflets de peupliers (cette schize, ce dédoublement), ces corbeaux de la tour de Buzay, photographiés cette après-midi, sont pour vous.

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Les Corbeaux

Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand, dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus ...
Sur la nature défleurie
Faites s'abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux.
Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids !
Vous le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et, sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous !
Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d'avant-hier,
Tournoyez, n'est-ce pas l'hiver,
Pour que chaque passant repense !
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir !
Mais, saints du ciel, en haut du chêne,.
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne,
Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir,
La défaite sans avenir.

Arthur Rimbaud

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Brumes et pluies

Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.

Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.

Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,

Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.

Baudelaire

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 16:50

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ces enfants qui vendent des coquillages près du baobab de la baie de Sakalava, vont-ils à l'école primaire d'Ankorikely? Pas sûr. Les parents peuvent-ils payer l'écolage ?

 

Le samedi 1er septembre, aussitôt que les réunionnaises Jade et Stéphanie m'ont rejoint, nous sommes partis à Ramena avec Vévé. A 11h, nous avions déjà commencé à faire les 3 baies.

 

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En face, la table de vente du petit garçon tout seul

 

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devant le baobab, on se prend à croire que ces miss vont faire la prochaine Une d'un hebdo féminin

à noter, la bêbête qui m'a fait une tache noire sur les précédentes photos a migré sur la droite, tant mieux

 

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A Sakalava, Vévé nous laisse. Et comme aucun guide ne se présente, nous partons tous les 3 pour faire les 13 kilomètres, les risques d'agression étant faibles lorsqu'on est 3

 

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excuse pour la retouche ratée (c'est la faute à la bêbête)

 

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(à nouveau retouche ratée)

 

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(idem) nous n'avons rencontré presque personne, et toujours des pêcheurs

 

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retouche : c'est mieux

 

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bulles d'air dans le basalte ?

 

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crabe grillé cuisson naturelle sans colorant ni conservateur

 

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lave avec bulles d'air et/ou sédiments calcaires + puissants jets de sable pulsés jour et nuit par le varatraza + furieux coups de fouet de l'océan indien + brûlures du soleil + pluie = tsingy noirs et gris

blocs rongés, sculptés, frangés et hérissés d'aiguilles acérées et tranchantes et de lames ciselées et sonores

 

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et voilà déjà les canons M de 32 cm, Mle 1870-81 de la batterie de rupture du Cap Miné (un obus toutes les 4 minutes, pour se refroidir, le fut du canon met "un certain temps"), bien abrités dans leur casemate de béton

 

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les 3 baies : à chaque fois c'est différent

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 21:29

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à notre arrivée à Bou Taghrar, la lune nous salue : bienvenue dans les contrées du sud (changement de climat et de végétation)

 

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le lendemain, au réveil

la lune a ici une importance décuplée : non seulement elle règle le calendrier des jardiniers, mais elle est, si je puis dire, le calendrier de l'Hegire lui-même, consultable simplement en levant les yeux : jour, mois, année

 

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 merci les mules !

choukrrane, barakalaoufik !

 

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  mes glamouss sont dans un état lamentable, mais elles ont tenu le coup

 

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  moissonneuses au travail, tôt le matin

 

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  bon voyage les mules !

elles vont rejoindre la vallée des Aït Bou Guemez en 2 jours (alors qu'on a mis 7 jours à l'aller) (certes elles seront moins chargées et prendront des raccourcis... mais quand même..)

 

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du minibus, on entrevoit ce qu'on ne peut plus observer en prenant son temps : pour la prochaine fois ("jusqu'à demain")

 

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à El Kella M'Gouna, visite d'une distillerie de roses

dernier article, dernier jour avant l'avion du retour, dernières bonnes surprises

 

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La rose-culte qui fait la fierté des berbères du Haut-Atlas et la fortune des grands parfumeurs français, c'est la damaskina, de petite taille, au teint clair, au coeur bouton d'or. Non seulement la fleur est une souffrance, mais sa cueillette martyrise la cueilleuse : épines et froid, sans compter le chergui certains jours (vent sec du sud-est). Un kilo est payé 10 dirhams (1 euro). Et pour faire un kilo d'essence de roses, il faut 4 à 5 tonnes de pétales. 46 villages, 3000 kilomètres de rosiers, 12 tonnes par jour pour la distillerie Arômes du Maroc (propriété de M6), 8000 tonnes en 2006 (une bonne année).
L'essence de rose a des vertus culinaires (desserts), cosmétiques (ablutions, soins corporels), médicinales (conjonctivite, coups de soleil, fièvre) et surtout sentimentales : une goutte d'essence de rose et c'est le coup de foudre.

(mais bon, comme dit Annie, "l'amour, ça va, ça vient")

 

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  eh oui le M'Goun (Oumsoud) nous te voyons là-bas, à 100 kms, et ce n'est qu'un aurevoir

 

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  séchage des tapis

 

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  premiers palmiers

 

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pause à Ouarzazate où l'on quitte Esther et Olivier

see you

 

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visite d'une coopérative féminine de fabrication d'huile d'argan

l'arganier : arbre magique !
Voilà un arbre épineux purement marocain (il ne pousse pas dans les autres pays), dont le bois sert au chauffage et aux charpentes, dont les feuilles nourrissent chèvres et dromadaires et dont les fruits ont des amandes convoitées  car une fois torréfiées, elles donnent une huile utilisée en médecine et en cosmétique. Elle est très prisée sur les marchés français et sa fabrication est exclusivement dévolue aux femmes.
Nous avons visité une coopérative en redescendant le Tizi'n Tichka. Une femme, munie d'une pierre, casse un par un les noyaux pour en extraire l'amande. Plusieurs heures par jour. Forcément mal payé. L'arrivée d'une machine parvenant à casser sans perte les noyaux serait-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle (humainement ou socialement parlant, parce que pour la rémunération du financier qui aura mécanisé la production on n'est pas trop inquiet) ?
2è étape : après la torrefaction des amandes, une 2è femme tourne une meule pour écraser les amandes grillées afin qu'elles rendent leur précieuse huile. Elle m'a proposé de tourner la meule : j'ai tenu le plus longtemps possible. Au bout de 3 ou 4 minutes je n'en pouvais plus. Sans commentaire.
Pourquoi tout ça ? parce que l'huile d'argan a des vertus contre la varicelle, contre la stérilité, contre l'acné, contre le cholestérol, contre le vieillissement de la peau, elle soigne les cheveux etc.
Il faut 100 kilos de fruits pour produire 2,5l d'huile d'argane (1 / 40è !).

 

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et puis le voyage s'achève comme prévu place Djema El'fna

seule différence avec 1975, je n'ai plus le droit de marcher sans être immédiatement importuné toutes les 30 secondes : je suis accusé d'avoir envisagé de photographier tel charmeur de serpents sans payer, et aussi d'avoir refusé de visiter la médina avec un petit garçon de façon à ne pas payer non plus ...oui la rando est bien finie

 

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  l'avion décolle, à bientôt Marrakech

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 21:04

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  nous avons souvent été accompagnés par des pigeons ramiers (palombes) et des pigeons biset (ci-dessus)

de Aguerzaka (1740m) à Bou Taghrar (1580m), c'est la 7è et dernière journée de marche

la pause se fera à Ighermt Aqdim, la baignade à Tamgallouna

comme chaque jour nos muletiers nous servent du bon thé à la menthe chaud matin, midi et soir

 

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les photos parlent toutes seules 

 

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  école

on entendrait presque les versets du coran récités par coeur à l'unisson

 

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  figuier de barbarie

 

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  fleur de grenadier

 

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  chenille, tu deviendras papillon

 

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  j'ai mis le soleil à rêver et le singe à laver

 

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j'ai croisé 2 scorpions qui se doraient au soleil tranquillos

(cette glande au bout de la queue ne me disant rien de bon, je me suis abstenu de caresser la bêbête)

 

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arrivée sous la pluie à Bou Taghrar

toutes les bonnes choses ont une fin

il reste une dernière étape, en minibus, demain, racontée dans l'article 12, et ce n'est pas la moins intéressante

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 17:59

 

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  après une matinée passée le plus souvent dans l'eau avec au-dessus de soi des escarpements rocheux hauts de 1200 mètres, nous avons profité de l'élargissement de l'Aïn Ifasfas puis d'impressionnantes parois ocres

 

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petit veau expédié par Equus Express 

 

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 nymphes de l'assif  M'Goun 

 

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autres nymphes du M'Goun 

 

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lauriers-roses

résistants aux grands froids et aux chaleurs

fleurissement presque toute l'année pourvu que l'eau ne soit pas loin

 

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  bébé chevreau et sa maman à 15 m de hauteur

 

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  en raison du risque d'orage, cette jeune veuve nous a hébergés à Aguerzaka

ici, elle fait cuire du pain

 

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