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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 18:13
Nouf-nouf : en route pour la célébrité !
un cochon d'Inde affectionné d'une des participantes de l'atelier photo-poésie d'Evariste de Parny et qui ne s'est pas trompé de média pour passer à la postérité (40 visiteurs uniques par jour en moyenne, on le rappelle)

ce moumoute baptisé mamich vit dans l'hôtel-restaurant Les Arcades à Diego-Suarez, place Foch. Mamich a eu 2 enfants : Patapouf et Expérience. Discrète et douce avec la clientèle.

Passons à 2 stars nantaises qui se sont fait(es?) attendre : le moumoute Mycose et le bonlapin Zizifus.

Mycose seule
Agée de six ans, Mycose porte un nom qui lui vaut une assez mauvaise réputation. Il est vrai qu'il ne faut pas se fier à son physique agréable, pourtant hérité d'une lignée de gentilles petites moumoutes blanches ayant vécu sur la presqu'île guérandaise : seules les mains de ses maîtres et de quelques chanceux peuvent la cajoler sans craindre d'attraper un coup de patte.

Ziziphus seul
C'est un ami jardinier-paysagiste qui a nommé Ziziphus, du nom de la plante d'où l'on extrait le jojoba servant à fabriquer les crèmes et les shampoings. Ce bonchien d'un genre inédit appartient en réalité à l'espèce des lapins "tête de lion", car il possède une couronne de poils autour de la tête. Affectueux et tendre (de caractère), contrairement au roi de la savane, il aime la douceur du climat de l'appartement, ainsi que les granulés industriels.

Mycose et Ziziphus
Mais ce que Ziziphus aime par-dessus tout, c'est la compagnie de Mycose, qui a développé, pendant les presque cinq années de leur vie commune, un grand savoir-faire dans l'art de l'ignorer magistralement.

pour celles et ceux qui ont eu le courage d'arriver jusques-ici, voici le clou du spectacle : le moumoute nu, le sphynx, le moumoute sans poil, le moumoute le plus coûteux des animaleries, l'ami des allergiques au poil de moumoute
il a froid (nature berce-le chaudement)
non, on arrête de martyriser un être qui souffre
car Mademoiselle, c'est son nom, souffre.
elle n'a droit qu'à des rires étouffés, de petits cris hystériques lorsque les dames de la haute société, habituées au soyeux des moumoutes aristocratiques, découvrent la consistance de la  peau de poulet plumé, le gélatineux du geai décongelé dans le jasmin, la texture et la flatulence fétide du caoutchouc chaud.
Mademoiselle souffre. La torture morale ne cesse pas car les ricanements des garnements croisés dans les escaliers de son immeuble nantais éclatent dans ses rêves pour en faire des cauchemars. Mademoiselle vit, survit, privée du partage de la sensualité de la caresse, de l'échange vibratoire entre peau et pelage. Mademoiselle cherche un artiste pour immortaliser sa queue de rat.

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commentaires

L
Wolfgang Borchert, <br /> Schischyphusch oder der Kellner meines Onkels <br /> ,1958
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