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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 19:31

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  mardi 9 octobre 14h30, c'est parti pour l'observation de la plage à marée basse par les CP, CE1 et CE2

la veille, on a averti les parents sur les carnets : ne pas oublier chapeaux et sandales adaptées à l'eau de mer. Les instits ont donné à chaque enfant un petit sachet plastique.

 

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  coquillage vide : on peut le ramasser

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on observe tout : ici, l'effet des vagues sur le fond sableux découvert à marée basse

empreintes de pattes d'oiseaux

insectes, animaux marins, oiseaux

nuages, vent, course de la lune et du soleil, marées, vagues

questions sur la chaîne alimentaire

projets d'objets à réaliser avec les 60 kilos de coquillages rapportés

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bébés holothuries ci-dessus et ci-dessus

 

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sculptures de sable ci-dessus et ci-dessous

si vous savez comment expliquer l'incroyable régularité géométrique de ces magnifiques roses des sables mouillés, merci de déposer un commentaire

l'art éphémère : la nature connaît ça depuis longtemps

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l'animal est encore dans sa coquille : on le rejette à la mer

 

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sans doute un ibis

 

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à suivre

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 10:10

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En CE2, je suis arrivé trop tard pour prendre des photos des dessins. Vous n'aurez que celle des enveloppes closes !

Mais c'est peut-être aussi bien : elles suggèrent !

A nous de rêver sur ce qu'elles contiennent. ça ne regarde pas les voyeurs : les correspondants seuls doivent rester dans le secret

nouveautés CE2 : papillons, coeurs, tortue, canard

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 21:34

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les correspondants de 3 Bassins (CP l'an dernier, CE1 cette année) se sont faits des masques de beauté comme leurs cousins de Ramena !

 

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beaucoup de maisons avec antenne TV, beaucoup de fleurs, beaucoup de bateaux (voiliers et paquebot), des arbres, des poissons, des soleils, des étoiles, des nuages, un hélicoptère

 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 16:09

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En ce moment, à Ramena, Guillemette et John rencontrent les instits des 6 niveaux. Ils ont apporté la correspondance de l'école de Trois-bassins (CP, CE1, CE2). A défaut de pouvoir vous en parler, je poste quelques-uns des dessins que j'avais emportés à 3 Bassins le 17 septembre. Ce qui laisse parfois rêveur pour un esprit européen, ce sont les prénoms. Je vous en recopie quelques-uns, chargés de poésie.

 

Abelinoh, Amirdine, Aniphave, Apollinaire, Asiminy, Ayanne, Bestany, Cherafdine, Chérina, Clidonia, Elysée, (G), Jaquedine, Justicia, Margarina, Marizina, Myrella, Naomie, Nestellin, Noah, Ornella, Rodin, Romina, Rossini (F), Tovonagnalary, Volamary, Wazira, Winis, Zeindibad

 

Admirez : omniprésence de la maison mais aussi beaucoup de véhicules, parasols, fleurs, oiseaux, soleils, poissons, chats, bateaux...

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 19:57

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maîtresse Zina (directrice) passe en CP

 

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en CE1, chez monsieur Mickaël, on est studieux et parfois même, quand les cours sont finis, on ne veut plus rentrer chez soi !

authentique

qu'en pense Monchéri en Europe mmm ??

 

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studieux aussi en CE2, les pionniers, avec maîtresse Zina et maîtresse Michou

 

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et studieux aussi à la Maternelle de Dadapierre

où les apprentissages sont déterminants, et où les 4 maîtresses connaissent très bien les programmes de  maternelle en .. France

 

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En CE2, maîtresse Michou a conçu des affiches pour son enseignement du malgache officiel (12 septembre)

 

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et même Romain (vasaha) suit sans peine l'enseignement du malgache de Tana (trilingue comme les autres)

 

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parfois, le lionceau a droit aux honneurs de la Presse ... (23 septembre)

 

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3 amis de Ratus et de Dagobert

 

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en CE2

 

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chez les lionceaux, on a conscience de l'importance de l'affichage

 

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trombinoscope CP (pour la petite histoire, impossible de trouver un photographe ou une cyberboutique compétente à Diego pour insérer les photos dans une seule page, j'avais heureusement un netbook, une connexion et j'ai en peu de temps créé un fichier directement imprimable)

 

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trombinoscope CE1

 

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trombinoscope CE2 (et ainsi de suite : PS, MS, GS)

 

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dans chaque classe on fête les anniversaires

 

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en CE2, on est responsable

 

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listing des Grande Section

 

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après la classe, certains enfants ont la chance de pouvoir s'acheter une clarinette (glace à l'eau) pour 500 fmg (0,03 €)

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 17:46

Il y a des jours où on a honte de son pays

 

Depuis une demi-douzaine d'années, nombre de lycées français à l'étranger ont été fermés ou craignent de l'être, et l'image de la France en pâtit beaucoup. Sarkozy (qui a beaucoup fait pour nuire à l'éducation et à la culture) a beau avoir disparu : le lycée de Diego-Suarez ferme dans quelques mois. Contre toutes les promesses faites par l'AEFE ces dernières années.Pourquoi ? pour récupérer 2 postes de profs et en donner 1 à la Chine et 1 à l'Inde. Et pour aggraver le déficit public puisque scolariser les lycéens comme internes à Tana va coûter les yeux de la tête.

Incroyable mais vrai. 39 ans après la décolonisation de Diego, dans une région francophone et francophile.

Au moment où se tient le XIVè sommet de la Francophonie à Kinshasa !

Honte à l'AEFE et au ministère des Affaires Etrangères

 

http://latribune.cyber-diego.com/actualites/750-lycees-francais-de-madagascar-fermeture-definitive-de-diego-suarez.html

 

 

Lycées français de Madagascar : fermeture définitive de Diego Suarez
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Actualité
Vendredi, 19 Octobre 2012 06:22
Manifestation contre la fermeture définitive du Lycée Français de Diego Suarez 
Manifestation contre la fermeture définitive du Lycée Français de Diego Suarez
Le Coordinateur du réseau de l'AEFE, est venu annoncer la fermeture définitive de la section lycée de Diego Suarez. Vives réactions des représentants des parents d'élève qui ont refusé d'entendre cette annonce au motif qu'elle vient en contradiction de tous les précédents engagements de l'AEFE, et n'ont finalement accepté la discussion après un bruyant chahut que pour exposer les motifs de cette opposition

Après près de dix ans de tergiversations, la décision vient enfin d'être communiquée officiellement : les classes de seconde, premières et terminales du Lycée Français Sadi Carnot de Diego Suarez seront définitivement supprimées à partir de la prochaine année scolaire. La fin d'une longue incertitude pour les familles mais la confirmation de leurs pires craintes. Si le Coordinateur justifie cette décision par des arguments pédagogiques, les parents d'élèves dénoncent la méthode employée pour aboutir à cette décision qui, sans réellement créer une économie pour l'AEFE, aura un impact très grave sur l'existence même de la communauté française de Diego Suarez qui, on le sait, représente une part notable de l'économie de cette cité déjà épuisée par les conséquences de la crise.

Opération Lycée mort & manifestation

Les élèves et leurs parents, coordonnés aux sein de l'APE (Association des Parents d'Elèves), suite à l'annonce faite lundi 15 octobre aux professeurs de cette possible décision, avaient programmé une journée d'action le jeudi 19 avec la fermeture du lycée, un défilé dans la ville, et le maintien d'un piquet de grève.

Sous un soleil de plomb mais dans la bonne humeur, même si il était manifeste que chacun se sentait personnellement atteint par cette décision, un cortège s'élançait dans les rues de Diego Suarez pour aboutir à l'ex-Consulat, où les représentants de l'APE ont été reçus par Mme Alexandra Ravenne-Gehin, la Chef de la Chancellerie détachée de Diego Suarez. Celle ci n'a pu que les assurer de sa solidarité avec les familles, mais n'a pu que leur rappeler que le Lycée est totalement en dehors de ses fonctions.

Au cours de la matinée était annoncée la venue à Diego Suarez de Mr Lledos, le coordonnateur de l'AEFE pour l'Océan indien (Association de l'Enseignement du Français à l'Etranger) pour rencontrer les représentants de l'APE. Lors de la rencontre, dans les locaux de l'Alliance française, le début de la lecture par le Coordinateur du télégramme annonçant la fermeture était interrompu par les représentants de l'APE qui, à commencer par leur Président Chaf Zitouni, se levaient pour donner leur démission du bureau de l'APE au motif qu'ils refusaient d'entendre cette décision qui contrevenait à tous les précédents accords et engagements pris par l'AEFE. Un bruyant chahut s'ensuivit qu'il fallut un moment pour calmer avant que peu à peu un dialogue se rétablisse et que les représentants de l'APE acceptent de revenir à la table des discussions mais uniquement pour exposer les motifs qui les avaient mené à réagir.

Une fermeture « pédagogique »

Selon Mr Lledos, les raisons qui justifient cette fermeture sont avant tout « pédagogiques ». Selon lui, « le volume d'effectifs du lycée ne lui permet pas de s'adapter à la réforme en cours de l'éducation qui se focalise en particulier sur l'importance des choix d'orientation qui sont fait au niveau de la seconde ». Et les perspectives d'évolutions de ces effectifs au regards de sa lecture des statistiques ne laissent pas présager d'une évolution qui puisse permettre d'atteindre le seuil nécessaire à la viabilité d'un lycée en conformité avec ces nouveaux critères. Un minimum de 200 élèves serait nécessaire alors qu'actuellement la section lycée n'en compte que 79. De façon assez surprenante également, alors qu'il est plutôt convenu qu'en matière d'éducation c'est le sureffectif dans les classes qui est à craindre, Mr Lledos affirme que des classes de premières avec seulement neuf élèves « sont mauvaises pour la compétitivité des apprenants », ce que semblent contredire les taux de réussite au baccalauréat. Et dernier argument enfin, la fermeture de Diego Suarez doit permettre le redéploiement d'un internat de qualité à Antananarivo.

Les représentants de l'APE réagissent vivement à cette analyse. Ils rappellent qu'on leur avait expliqué que si le niveau d'effectif restait constant, il n'y aurait pas de fermeture. Que cette analyse relève de la prédiction auto-réalisatrice puisque l'effet délétère engendré par l'incertitude sur la pérennité ou non du lycée a déjà été la cause du départ et du renoncement de nombre de familles. Avoir réussi à maintenir l'effectif dans ces conditions et ce dans le cadre plus général de la crise politique que traverse le pays depuis trois ans devrait plutôt être considéré comme une performance de bon augure pour l'avenir.

Il est difficile pour quelqu'un qui n'y réside pas de se représenter l'enclavement de Diego Suarez, tout au nord de l'île, à près de 1200 kilomètres de la capitale. Au moindre incident sur la route unique, toutes les communication peuvent être coupées pendant des semaines -des mois à chaque saison des pluies. La seule alternative est l'avion à un coût inacceptable pour bien des familles.
Et l'idée de laisser seuls des adolescent dans une des villes avec les plus mauvaises statistiques de sécurité au monde, de délinquance, de drogue, et de prostitution n'enchante pas les parents qui préfèreront sans aucun doute la métropole à cet internat qui risque de ne pas recevoir l'affluence prévue.

  Et quand on en vient à la question du budget en déplorant l'abandon qu'il représente de Diego Suarez par la France, les représentants de l'APE rappellent qu'il y a quelques années, ils ont pris d'eux même l'initiative de doubler le prix de l'écolage pour parvenir à un budget qui est resté depuis à l'équilibre et partant, évacuer cette question.

Et quand ils concluent que le fondement de cette décision est l'abandon de Diego Suarez par la France, le coordinateur rétorque que l'effort de la France pour Diego Suarez représente plus de six milliards d'ariary par ans.
Soit 2,5 millions d'euros. Soit le prix de la construction de deux kilomètres d'autoroute. Ou de quelques heures de temps de vol de l'avion présidentiel...

 

 

Mr Lledos, le coordonnateur de l'AEFE pour l'Océan indien 
Mr Lledos, le coordonnateur de l'AEFE pour l'Océan indien
Annonce de la fermeture du Lycée Français aux parents d'élèves 
Annonce de la fermeture du Lycée Français aux parents d'élèves
Bruyant chahut après l'annonce de la fermeture 
Bruyant chahut après l'annonce de la fermeture
Peu à peu les esprits se calment et le dialogue reprend
 Peu à peu les esprits se calment et le dialogue reprend
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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 11:16

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Manomboka ny abidy aho "Mon premier alphabet"
Any ambanivohitra "A la campagne",
Rakibolana voalohany "Mon premier dictionnaire"
Ao an-trano "A la maison",
Any am-pianarana "A l'école"
Mianatra manisa "Apprendre à compter"
Mandeha fiarandalamby "Prendre le train"
Am-perinasa "En pleine action"
Any an-tsena "Au marché"
Ao an-jaridaina "Au jardin"
Edisiona Md. Paoly, Antananarivo / Filles de St Paul. 1992, 1995, 2001, 2004, réed 2009
Ce sont quelques-uns des titres des manuels bilingues que j'ai pu rapporter de Tana fin août afin d'aider Michou et Zina à démarrer l'enseignement du malgache officiel en CE2. Même si les malgaches de Diego comprennent les malgaches de Tana et vice-versa, il y a de grandes différences entre leurs systèmes linguistiques respectifs, lexicalement et morphosyntaxiquement.
Pour disposer d'un petit résumé clair de l'histoire de l'école primaire et des manuels scolaires à Madagascar, le mieux à faire, c'est sans doute de suivre ce lien :
http://www.ceped.org/cdrom/manuels_scolaires/sp/chapitre4.html#part1
J'en copie-colle ici les premiers paragraphes.
À Madagascar, il est possible de dater très précisément les débuts de l'enseignement : la première école a été ouverte le 3 décembre 1820, sous le règne du roi Radama I, par les révérends Jones et Griffiths de la " London Missionary Society " (Ravelomanana, 2005). À cette date, l'enseignement est réservé à une élite et la quasi-totalité des enfants malgaches n'accèdent pas à l'école. La première loi scolaire date de 1876 (Loi des 101 articles). Elle instaure l'obligation scolaire pour tous les enfants de 8 à 16 ans. Elle ne sera pas mise en application avant le code des 305 articles de 1881 qui prévoit des amendes pour les parents qui ne respecteraient cette obligation. L'instruction est alors entièrement à la charge des missions catholiques et protestantes et les textes religieux tiennent lieu de manuels scolaires (Ravelomanana, 2005). Les écoles de la " London Missionary Society " accueillent des jeunes filles pour en faire, non pas des intellectuelles, mais des " Christian Ladies ". Au programme de ces enseignements, il y a la langue malgache, la langue norvégienne ou anglaise selon les missions, l'algèbre, la lecture, l'écriture, mais aussi la broderie, la dentelle, les confitures, le savoir-vivre ainsi que l'étude de la bible (Randriamandimby, 1985).

En 1896, lorsque Madagascar est annexé par la France, le Général Gallieni (gouverneur de Madagascar de 1896 à 1905) doit mettre en place des écoles officielles, sous la responsabilité de l'État. Dans un contexte où catholiques et protestants se disputent le secteur de l'éducation, Gallieni souhaite que les écoles coloniales soient laïques sans aucun enseignement religieux (Lupo, 1982). Le 12 février 1897, le décret donnant naissance à l'école officielle est publié ; il instaure la gratuité de l'éducation, l'enseignement en français et la neutralité en matière religieuse de l'école comme de l'administration. Les décrets de 1904 (25 janvier 1904) relatifs à l'organisation du système scolaire officiel réaffirme la laïcité de l'école et dès lors les établissements privés cessent totalement d'être aidés par l'État (Lupo, 1982). Pendant la colonisation, les principes de l'obligation scolaire et de la gratuité de l'école sont en vigueur, mais ils ne peuvent s'appliquer que dans les régions où l'offre scolaire est suffisante pour accueillir les enfants, limitant de fait l'accès à l'école pour la majorité des populations rurales. Deux systèmes scolaires coexistent tout au long de la colonisation : un réseau dit " indigène " et un réseau " français " réservé aux élites (Deleigne et Kail, 2004). Le programme officiel dans les écoles primaires prévoit un enseignement général et un enseignement professionnel : dessin pour tous les élèves, travaux manuels ou agriculture pour les garçons et travaux de couture pour les filles. Les manuels scolaires qui accompagnent ces enseignements témoignent de cette division sexuée des tâches, correspondant à l'image que les colons se font de la représentation des rôles et attributions de chacun des sexes. Aux garçons, il s'agissait de donner un enseignement à caractère industriel, agricole et commercial, de manière à former la main-d'œuvre nécessaire à l'exploitation des richesses naturelles et au développement industriel de l'Ile (Ravelomanana, 2005) ; quant aux filles, l'enseignement ménager " destiné en général à former des femmes au foyer, épouses, mères…, a constitué la clé de voûte de toute la politique coloniale en matière d'éducation féminine " (PNUD, 2004 : 40).

Jacqueline Ravelomanana a consacré sa thèse à la question de la politique coloniale et des manuels de l'enseignement primaire à Madagascar entre 1896 et 1915 (Ravalomanana-Randrianjafinimanana, 1978). Elle montre que les livres scolaires, rédigés alors par les colonisateurs, ne reflètent en rien la réalité, mais représentent " la femme malgache " telle que souhaitée par les colonisateurs : elle met la maison en ordre, elle pile le riz, elle va chercher l'eau à la fontaine, etc. Le travail domestique est, dans les manuels, entièrement dévolu à la femme dont on magnifie le rôle d'épouse, de mère, de femme au foyer. Les manuels sont là pour inculquer aux élèves une répartition des rôles, des métiers selon les sexes, selon des stéréotypes importés par les colonisateurs. Dans l'ensemble des textes étudiés par l'auteur, sur 23 métiers cités, seuls deux concernent des femmes : une sage-femme et une couturière. Les manuels dont disposent les enfants laissent penser que " la femme malgache " est " attachée à sa maison ", que seules les veuves, les femmes divorcées ou celles dont le mari ne peut travailler peuvent légitimement prétendre à un emploi.

L'effort des autorités coloniales pour développer la scolarisation porte ses fruits. En 1960, au moment de l'Indépendance, avec un taux brut de scolarisation à l'école primaire de 56 %, Madagascar se situe parmi les pays d'Afrique où les enfants sont les plus scolarisés (Lange, 2000). Dès 1960, l'État malgache affirme le droit à l'éducation pour tous les enfants, la gratuité de l'école primaire et l'obligation scolaire (Ordonnance 60-044 du 15 juin 1960). L'enseignement est théoriquement entièrement dispensé en français. En 1972, la langue malgache redevient la langue d'enseignement et il faut attendre 1992 pour que les cours soient de nouveau dispensés en français dans les écoles primaires. Par conséquent, depuis 1992 et jusqu'à aujourd'hui, les manuels scolaires sont en langue française, à l'exception bien évidemment de l'enseignement de la langue malgache. Il faut cependant préciser que certains enseignants actuels ayant été eux-mêmes formés en malgache éprouvent des difficultés à enseigner dans la langue française et qu'un projet de manuels bilingues est en cours.

Le taux net de scolarisation à l'école primaire pour l'année 2002-2003 est de 79 % (PNUD, 2005). Lorsque l'on compare Madagascar aux autres pays africains, une spécificité apparaît : la parité entre les filles et les garçons à l'école primaire. En 2002-2003, on compte 96 filles pour 100 garçons : ce ratio varie de 94 en classe de 11ème (Cours Préparatoire) à 102 en classe de 7ème (Cours Moyen deuxième année) (MENRS, 2006). Cette parité est loin d'être acquise dans l'ensemble des pays du Sud et Madagascar fait plutôt figure d'exception (PNUD, 2005).

L'école primaire est obligatoire à partir de six ans. Les enfants entrent alors en Cours Préparatoire (11ème) qui dure deux ans. La classe suivante s'appelle Cours Elémentaire (une année) puis Cours Moyen (deux années). Le premier cycle de l'Éducation fondamentale -l'école primaire- dure donc cinq ans. À la fin de ce cycle, les élèves passent un examen : le Certificat d'Études Primaire Élémentaire (CEPE). Sans cet examen, les élèves ne peuvent accéder au collège. Ceux qui n'obtiennent pas ce diplôme redoublent ou s'orientent vers des écoles privées qui acceptent les enfants ayant échoué au CEPE. Certains arrêtent définitivement leur scolarité malgré l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans.

Au niveau national, un peu moins de 20 % des élèves à l'école primaire sont inscrits dans des écoles privées. Les établissements privés sont soumis à l'autorisation et au contrôle de l'État et ils sont tenus d'appliquer les programmes officiels en vigueur dans les établissements publics (Loi n° 94-033 du 23 mars 1995 portant orientation générale du système d'éducation et de formation à Madagascar). Quand ces écoles privées sont confessionnelles, s'ajoutent aux disciplines habituelles un enseignement religieux.

L'histoire de la mise en place du système scolaire malgache permet de mesurer tout l'intérêt de l'analyse des manuels scolaires actuels qui ont remplacé la bible et les textes religieux du XIXe siècle. Les programmes scolaires et le matériel pédagogique ont toujours été le support de normes, de valeurs que les autorités religieuses ou politiques ont voulu diffuser dans la société malgache. Textes religieux ou manuels laïcs valorisant la femme épouse, mère ou fée du logis, les manuels sont, à Madagascar comme ailleurs, un bon indicateur de la place sociale des femmes en général et plus précisément des relations entre les hommes et les femmes à un moment donné de l'histoire. Aujourd'hui, en l'absence de discrimination en matière d'accès à l'école, filles et garçons vont donc être confrontés au même titre à l'enseignement primaire et aux manuels scolaires, aux images et aux stéréotypes véhiculés.

Avant 2002, il n'y avait pas de politique nationale concernant les manuels scolaires. Chaque instituteur était libre de choisir les supports pédagogiques de ses cours. Les manuels utilisés étaient édités à Madagascar ou importés de France. Depuis 2002, le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique (MENRS) a instauré au sein des écoles publiques des règles strictes concernant le choix des manuels scolaires. Dans le cadre du Plan " Éducation pour Tous ", le MENRS s'est fixé comme objectif de doter chaque élève d'un manuel dans les disciplines principales (Repoblikan'i Madagasikara, 2005).

Après une redéfinition des programmes scolaires, le MENRS a rédigé un cahier des charges précis concernant le contenu des manuels. Un appel d'offres a été lancé pour l'édition d'ouvrages scolaires, conformes aux programmes scolaires officiels. De grandes maisons d'édition françaises, comme Edicef (Hachette), ont décroché ce marché avec l'aide de bailleurs internationaux. Les manuels ont été édités pour être distribués gratuitement aux écoles publiques et privées. Tous les niveaux (du Cours Préparatoire au Cours Moyen) et toutes les disciplines (langues française et malgache, mathématiques, géographie, connaissances usuelles) sont concernées. Cette opération va prendre évidemment du temps, le nombre d'écoles et d'élèves à approvisionner étant important (en 2003-2004, il y a 2,856 millions d'enfants inscrits en primaire). Parallèlement le MENRS recommande certains manuels édités à Madagascar pour les écoles publiques en attente des manuels du ministère ou pour les écoles privées ne bénéficiant pas de programmes nationaux de distribution gratuite de manuels. Pour qu'un ouvrage soit recommandé par le ministère, son contenu doit conforme aux programmes officiels d'enseignement. Parmi les manuels recommandés par le MENRS, citons la collection rédigée par Maxime Ratoejenahary qui traite presque toutes les disciplines pour tous les niveaux (de la Maternelle au Cours Moyen). Ce sont des ouvrages très fréquemment utilisés dans les écoles primaires, en vente dans les librairies. Ils sont édités par une maison d'édition d'Antananarivo (Sédico) et se vendent 2,5 euros pièce [1]. De plus, sont apparus récemment dans les librairies et sur les étals des marchés aux livres principalement à Antananarivo, deux manuels français : " La méthode Boscher : La Journée des Tout-petits [2] " et " La méthode de lecture traditionnelle : Daniel et Valérie [3] ". Ces manuels sont vendus neufs, d'occasion, mais aussi photocopiés à un prix relativement faible. Ils sont utilisés dans certaines écoles primaires de la capitale.

[1] Le salaire minimum appliqué dans le secteur privé est d'environ 23 euros par mois, dans la fonction publique, le SMIG est de 40 euros.
[2] Ce manuel édité par Belin est un manuel d'apprentissage de la lecture, paru pour la première fois après la seconde guerre mondiale. La version actuellement en usage est légèrement différente de la première édition mais elle reste " désuète ".
[3] Ce manuel est édité par Nathan et la première édition date de 1970 et c'est toujours celle-ci qui est diffusée.

 

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le moumoute se dit "saka" à Tana, "rabosy" à Diego

 

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le bonchien se dit "alik" à Tana, "mboa" à Diego

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 18:18

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interview de Charlotte, la présidente de l'association des parents d'élèves

Le lendemain était prévu le baptême par Hammadi (gardien du phare et prêtre). Mais ce dernier s'est aperçu in extremis que le mardi est un jour fady (interdit). Les Ancêtres n'auraient pas pardonné. Baptême remis sine die.
Il y a bien eu cours mardi matin en primaire mais les choses sérieuses ne commenceront vraiment que lundi prochain. L'après-midi a consisté à accueillir de nouveaux élèves, planter un nouvel arbre (le 3è), dévoiler une plaque (la 3è), répartir dons et matériel pédagogique fraîchement arrivé, poursuivre les interviews, distribuer boissons et goûter aux enfants (environ 140 présents sur 180), les écouter chanter et donner la parole devant les parents d'élèves :
- au nouveau Président du Lions club
- au Past Président
- à la Présidente de l'Association Ramena
- aux directrices (Zina en traductrice simultanée)
- à la Présidente de l'Association des parents d'élèves : Charlotte
L'apothéose : feu d'artifice le soir devant la plage ! En surimpression : la voûte céleste australe avec la Croix du Sud et la constellation du cancer. Plein les yeux. ça ne résout pas le problème du manque de dons et de parrainages pour les nouveaux élèves de Petite Section (au contraire), mais ça galvanise les énergies pour bien commencer l'année scolaire.

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Charlotte tient la gargote dynamique

 

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et la maman de Natalia (élève modèle)

 

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quelles généalogies ?

 

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l'appel avant le goûter

 

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le jardinier arrose l'arbre des CE2 (3e arbre après ceux des CP et CE1)

 

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ça mitraille (de gauche à droite Hakim, Samira, Jean-Denis)

 

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une maman témoigne

 

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élodie et noémie

 

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le feu d'artifice va commencer

 

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Le lendemain mercredi, les grands félins de Mamoudzou ont remis un chèque de 5400€ à l'asso. Applaudissements nourris et remerciements. La construction de la salle de CM1 est donc déjà dans les tuyaux. Ce seront même 5 salles (2 avec un 1er étage) à moyen terme de façon à rapprocher les bâtiments de la maternelle et ceux du primaire : les lionceaux déchirent.

Il ne leur reste plus qu'à écrire de belles lettres et réaliser de beaux dessins pour leurs correspondants de l'école de la Grande Ravine (3 bassins, La Réunion) afin de les donner à Maîtresse Marielle qui vient à Ramena une semaine début octobre pour donner un coup de main.Sans doute les dessins et lettres des GS, CP, CE1, CE2 réunionnais sont déjà prêts car la rentrée a eu lieu là-bas le 18 août.

On essaiera aussi de ne pas oublier l'EPP à l'avenir (par exemple, si on se retrouvait un jour avec du matériel en excédent).

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 17:13

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Lundi dernier donc, c'était, en présence des Hautes Autorités Félines, une quinzaine de grands noms du Lions Club de Mamoudzou Oulanga Maoré, la prérentrée scolaire pour les élèves de l'école maternelle Dadapierre et ceux de l'école primaire Les Lionceaux.
Au menu :
- appel des élèves classe par classe PS, MS, GS, CP, CE1, CE2 ; pleurs en PS ; joie des retrouvailles en CE, poursuite des inscriptions par les directrices ; rencontres instits / parents
- découverte de la salle CE2 enfin terminée : espaces d'affichage prêts à l'emploi, tableau noir minéral vaste et pratique, rayonnages pour les livres, volets et portes métalliques, auvents, pupitres cirés
- 1ère série d'interviews par la TV mahoraise KWEZI (= bonjour respectueux et déférent en mahorais). Les questions de la journaliste franco-comorienne Samira sont remarquablement pertinentes. L'émission de 26' sera diffusée sur Parabole Réunion-Mayotte et sur la TNT mahoraise. Hakim le cameraman a lutté des heures contre le bruit du varatraza dans son micro.
Stéphanie et Jade (neuro-psy) ont prodigué leurs conseils à Georges (CP) en ce qui concerne les enfants inattentifs. Comme moi, elles avaient apporté du matériel de bureau, en particulier une imprimante (offerte par Amandine, l'orthophoniste venue en octobre 2011).

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L'appel vient de se terminer en PS et Rachida rassure les poupons.

 

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Maïra, la fille de Richard (patron de PapaJean) voulait aller à l'école depuis plusieurs jours (en petite section)

 

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au contraire, ce poupon a un gros chagrin

 

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lalana mahitsy : en rang (otan)

aintsano : fixe

ritualité : on change d'espace ; on était fils ou fille de et de, on devient écolier dans la classe de Michou avec l'envie d'apprendre dans le respect des mêmes règles

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dans la salle CE2, Maîtresse Michou a affiché les mois en malgache officiel

 

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l'imprimante apportée par Jade et Stéphanie

 

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Romain, le petit vasaha de CE2

 

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la plaque apposée par les Hautes Autorités Félines

 

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baptême du feu pour un GS qui vient de devenir CP

 

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le Past President Jean-Denis interviewé par Samira et filmé par Hakim

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 16:16

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J'étais à Tana le 25 et le 26 août, du 26 au 31 août à Diego, le 1er septembre dans les 3 baies, le 2 en mer d'Emeraude cela méritera des articles de blog, mais je préfère commencer par le récit des lundi 3 et mardi 4 dans les écoles de Ramena. Et même par quelques clichés pris en juin lors du voyage de fin d'année par Zina et quelques autres pris dimanche 2 septembre.  Ci-dessus, photo prise par Yves L lors du voyage de fin d'année à Orangea le 22 juin.

 

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  fête de l'école des lionceaux le 29 juin (photo Zina)

 

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  avancement de la construction de la salle de CE2 le 14 juin

 

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  samedi 1er septembre, 2 réunionnaises s'occupant d'enfants en difficulté à La Réunion m'ont rejoint à Diego pour aider à faire la rentrée et Vévé nous a conduits à Ramena. Le lendemain : visite de l'école maternelle de Dadapierre prête pour la réouverture le lendemain, mais laissant voir encore quelques documents utilisés fin juin

 

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  où l'on voit que les maîtresses de GS et MS consolident le bilinguisme et préparent l'apprentissage de la lecture en français, comme Paulette le faisait dans les années 90 (sans formation et avant qu'existe une école primaire à Ramena, elle a appris à lire à Zina ; effectif = 70 élèves ; aucun manuel)

 

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  on visite ensuite la nouvelle salle de CE2 : émotion !

Zina a déjà tout préparé pour l'inauguration du lendemain

au fond, des étagères qui se rempliront rapidement car en CE2 les élèves lisent beaucoup

 

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le tableau est immense : après les galères vécues avec les tableaux de CP et CE1, c'est un souci de moins

les planches plastifiées des éditions Jeunes Malgaches (que la maman de Marie-Michele m'a vendues à Tana samedi 25 août alors que c'était période de vacances : qu'elle soit remerciée !)

 

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  Qui est venu à ma rencontre fou de joie ? Be Stany ! le chouchou d'Hélène (ici photographié avec Stéphanie et son petit frère)

  il n'était pas le seul ; après 5 mois d'absence, de nombreux enfants guettaient mon arrivée le week-end dernier

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